04 octobre 2004
Déviation

Vous vous souvenez, la "road map" ?

On pourrait presque en rire, hein...

En tout cas, voici la dernière indication en date sur la portée de l'implication américaine dans le conflit israélo-palestinien une déclaration de Pat Robertson, chef de file des évangélistes qui sont une des grosses bases électorales de Simplet. Je résume : si tu as le malheur d'accepter que Jérusalem puisse être même partiellement capitale d'un état palestinien, tu te retrouves à poil sans les 10 millions d'électeurs qu'on t'a apportés.

Lire l'article original ici.

Entre les oreilles : Overture - Cotton - Joni Mitchell

Écrit par O. le 04 octobre 2004 à 21:31
Réactions

Et alors...............

Mis à jour par robert le 05 octobre 2004 à 08:43

En france on courtise bien l'electora arabe !!

Mis à jour par robert le 05 octobre 2004 à 08:52

La road map, pas plus qu'Oslo, le retrait de gaza ou que sais-je encore, ne sera jamais appliquée. Tout simplement parce que faire asseoir deux dirigeants à la même table c'est pas compliqué. Deux peuples c'est déjà nettement moins facile. Surtout après 4 ans de conflit.

Les palestiniens ont laissé passer leur chance d'avoir un état indépendant dans le coin à mon avis ...

Mis à jour par Sam le 05 octobre 2004 à 13:11

Il n'est pas question de chance, passée ou pas. Il est question d'un droit qu'on leur refuse.

Juste pour être certain qu'on n'oublie pas les données fondamentales du problème.

Mis à jour par O. le 05 octobre 2004 à 13:15

Nan. On leur refuse le droit de semer la mort au hasard dans nos villes. Et aussi celui de nous prendre pour des idiots. Le pauvre peuple qui se bat avec des pierres face au géant impérialiste gnagnagna, y'a guère que les lecteurs de france-soir pour y croire encore ...

Pour palier à ce problème, on avait commencé à discuter avec des gens. Il se trouve que ces gens, pour des raisons bonnes ou mauvaises, ont refusé de signer. Pourquoi ? Parce qu'avec une communauté internationale et surtout européenne constamment derrière eux, ils ont cru qu'ils pourraient exiger encore et toujours plus (cf Chirac fin septembre 2000)

Alors après c'est pas bien de venir pleurer qu'on veut un état. Quand on leur en a proposé un, ils n'en ont pas voulu. Pas bien. Pas assez.

Camp David c'était pas parfait, mais c'était déjà infiniment mieux pour eux qu'oslo. Taba, n'en parlons même pas. Bon, je veux dire, refuser une solution qui offre la Cisjordanie dans sa quasi intégralité, Gaza, et Jérusalem Est comme capitale, faut pas venir pleurer après. Parce que si certains, à Gaza, à Paris ou ailleurs que nous nous laisserons détruire sans rien dire ou que nous repartirons en exil pour faire plaisir à la communauté internationale, autant le dire tout de suite, c'est même pas la peine d'y penser.

Que des palestiniens ne puissent pas avoir une vie normale c'est indéniable, ils ne peuvent pas circuler normalement, aller à l'école, etc. Mais ils en sont les premiers responsables : si ils s'étaient accrochés à la paix comme l'ont fait les israéliens (je parle des peuples, là) entre 1992 et 2000, on en serait sans doute pas là. Si Arafat avait choisi de dépenser l'argent de "son" peuple pour développer son futur état, on en serait pas là.

Donc, si, il est bien question de chance passée : que ce soit en 1947, en 1992, en 2000 ou en 2001. Ils ont laissé passer leur chance.

Mis à jour par Sam le 05 octobre 2004 à 13:58

Et si ma tante en avait, etc.

Mis à jour par O. le 05 octobre 2004 à 14:02