28 septembre 2004
Discourons, il en restera toujours quelque chose...

Zavez vu, le 21 septembre dernier, Simplet était à l'Onu.

Oui, l'Onu. Le machin qu'il décrivait comme "irrelevant" il n'y a pas si longtemps. Comme quoi. Visite de politesse, disons. Notez que ça tombe bien, parce que visiblement, il a reçu un accueil de politesse aussi, quelques clap-clap vite expédiés après son discours.

Et le discours ? Ben... ça vaut la peine d'en relire des passages.

Tenez, par exemple, ceci :

"We know that dictators are quick to choose aggression, while free nations strive to resolve differences in peace.
Nous savons que les dictateurs sont prompts à recourir à l'agression, alors que les pays libres s'efforcent de résoudre leurs différends pacifiquement

Questions incongrues : Il n'y a pas une petite centaine de milliers de troupes américaines en Irak, ces jours-ci ? Et comment est-ce qu'on épelle Panama (décembre 1998), ou la Grenade , d'ailleurs ? Sans égrener la litanie sud-américaine des diverses "contras".

Ensuite on parle de nucléaire. Comme dans "armes nucléaires".

We're determined to prevent proliferation, and to enforce the demands of the world [demanding that nations] fully comply with all Security Council resolutions.
Nous sommes déterminés à empêcher la prolifération et à faire appliquer les éxigences du monde [en exigeant des pays] un respect total de toutes les résolutions du Conseil de Sécurité Euh. À ce jour au moins tois pays alliés de l'orateur sont en violation de telles résolutions : Inde, Pakistan, et Israël. On commence quand ?

Il était vraiment utile ce discours ? Sinon pour faire prendre l'air au pauvre Allaoui ?

Entre les oreilles : the roots of coincidence - Pat Metheny Group

Écrit par O. le 28 septembre 2004 à 10:25
Réactions

"X" résolutions avant l'intervention définitive, ce n'est pas vraiment ce que j'appelle de la promptitude...

Sinon, question utilité du discours, faut bien les divertir, nos brillants onucrates, non ?

Mis à jour par Zarathoustra le 28 septembre 2004 à 17:05