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C'est CHEZ NOUS !

Zavez remarqué ? CCN est reviendu.

Pourquoi ?

Pourquoi pas. Parce que. Ça me manquait. J'ai cherché un peu partout un site à suivre régulièrement, et je me suis rendu compte que le site que je cherchais, c'était ici.

Mais attention : on prend tous les avantages de la formule, mais sans les inconvénients. Finies les polémiques oiseuses, principalement.

CCN est une chronique d'opinions. Pas seulement, mais beaucoup.
Opinion, souvent, ça veut dire débat.

Le débat, j'aime. Je trouve ça utile. Mais seulement quand les participants, tous les participants, l'abordent avec la même idée : ouvrir des portes. Beaucoup du marasme de CCN en mars / avril est venu du fait que trop de gens monologuaient et s'imaginaient que la cacophonie générée était un débat.

Il est des points de vue irréconciliables. Pas la peine de se voiler la face.
Il est des gens pour qui la polémique est plus importante que l'objet de la polémique. Occasionallement, j'ai pu en faire partie. Et je le regrette amèrement.

Alors voilà, nouveau départ, nouvelle donne.

CCN est une page d'opinion. Pas seulement, mais beaucoup.
Vous n'aimez pas les opinions exprimées sur CCN ? Ne venez pas. C'est pas plus compliqué que ça.

Si vous venez tout de même, et que vous vous senté investi(e) de la mission sacrée d'apporter la contradiction sur cet espace de mécréance, faites-le avec goût, finesse et talent. Si vous n'avez pas la patience, l'envie ou les moyens, abstenez-vous. Si vraiment ça vous démange, sachez qu'en dernier recours s'il le faut on vous aidera à vous abstenir.

Argumenter, ce n'est pas réciter un argumentaire.
Ca vaut aussi pour les gens qui sont d'accord avec ce qui se dit ici. Tout le monde est le bienvenu s'il s'agit d'ajouter du contenu. D'ouvrir des portes. De donner de soi.

Ici, c'est chez nous. Je ne peux pas parler au nom de tous ceux qui ont les clés, et s'en servent -ou pas. Mais en mon nom à moi, je peux vous le dire : ne plus tenir CCN m'a manqué. L'envie est trop forte.

Mais on ne me fera pas le coup deux fois : personne ne viendra plus me saloper mon chez moi.

Écrit par O. le 28 juin 2004 à 14:36

Bienvenue de retour dans mes clicks quotidiens.

Par contre regarde tu fais peur a tout le monde avec tes exigences de qualite dans les commentaires ;-)

Moi je parie que ce qui t'a fait revenir c'est pas les premieres victimes (tu rajoutes un enfant de 4 ans au passage).
Je parierais plutot sur le transfert de pouvoir en Irak. Nouvelle donne, tout ca... Enfin jusqu'a ce que tu nous descendes ca en bonne et due forme a coup de compteurs qui explosent, si j'ose dire.

Premier pied dans la polemique: je vois un point commun entre les attentats gazans en Israel et les attentats irakiens en Irak, a part la dimension boucherie bien sur : on dirait que "les" Arabes font tout ce qu'ils peuvent pour empecher leurs vilains occupants de leur redonner les rennes. Comme si ils aimaient ca... De quoi decourager les militants comme toi, non ?

Ca va, mon commentaire passe, dis ?

Mis à jour par boq le 28 juin 2004 à 18:10

Mes motivations sont purement personnelles, et ça aurait pu arriver n'importe quand. Que les Américains décident d'avancer la date de la "souveraineté" de l'Irak de deux jours pour me faire sortir de ma réserve me parait un peu exagéré : demander gentiment aurait suffi...

Tu sais ce que je pense des attentats palestiniens. Tu sais que celui qui a fait sauter un poste de soldats ne me dérange pas, et tu sais que je suis enragé à l'idée de celui de Sderot. Ne me demande pas de les mettre dans le même sac que ce qui se passe en Irak. Ni toi ni moi n'avons les connaissances nécessaires pour établir un quelconque lien entre deux populations avec des vécus totalement différents, et qui ne se rejoignent qu'en surface avec ces occupations militaires.

Je ne vois pas de logique dans ce qui se passe en Irak, mais je crains que le raccourci de la "folie meurtrière fanatique islamique" ne soit un peu léger. Ce n'est jamais aussi simple.

En deux mots sur le transfert de souveraineté... vu que le nouveau gouvernement reste assujeti aux règlements émis par la CPA (privatisations, restrictions au droit du travail, attributions de contrats, etc.), je ne vois pas bien de quelle liberté il jouit. Il n'est pas décisionnaire sur les actions des troupes américaines. Ho, pardon : coalisées. Il y a des Albanais aussi.

Tu peux ironiser à propos de ce que j'ai écrit sur les commentaires. Ca m'arrivera aussi. Mais la règle restera : pas de tâches de boue sur le sol fraîchement lavé de l'entrée.

Mis à jour par O. le 28 juin 2004 à 18:39