Faut pas dire du mal...

Tous les gens qui me connaissent m'ont entendu râler contre Windows. Toujours. Depuis que ça existe. Sur tous les tons, et quand il s'agit de râler, j'ai des heures de vol et le sens de l'improvisation...

Eh bien ça existe. Il y a une version de Windows qui fonctionne. Et ce n'est rien de dire qu'elle fonctionne ! Ca baigne dans l'huile. Ca fait monter des larmes de bonheur. On ferme les yeux, et on laisse aller.

Et c'est passé inapperçu du grand public, comme version. Pourtant, vous pouvez vérifier, c'est écrit dessus, c'est de 1998. Le CD est bleu foncé. Je l'ai sous les yeux...

Faut dire aussi qu'ils y ont mis les moyens, pour cette version là. Ils ont recruté les meilleurs spécialistes. Le petit livret d'explications qui est donné avec raconte ça très bien. D'un coup de baguette magique, un trio infernal était constitué : Gary Burton, Chick Corea, et Pat Metheny. Ajoutez à ça en support rythmique Dave Holland et Roy Haynes, et vous avez une des mécaniques créatives les mieux huilées de la planète jazz.

En plus de cette version de Windows, vous avez le redoutable Eludication, et autres... sur dix morceaux, 6 sont des premières prises, ce qui vous donne une idée du niveau de complicité. Deux autres sont des secondes prises.

Offrez-vous un peu de bon temps, allez chez votre disquaire, demandez-lui d'enlever la poussière du rayon jazz, et de mettre en écoute Like Minds, pour découvrir la version de Windows qui réconforte sur le devenir de l'homo americanus...

Écrit par O. le 07 février 2003 à 10:21