Mary-Sue got tagged

S'il y a bien un truc qui me fait froid dans le dos, c'est les clubs de strip-tease. J'ai du mal à imaginer un truc plus malsain, à part peut-être le bal de fin d'année des libérauxtariens francophones.

Le club de strip tease, c'est incompréhensible pour moi. Quand on est capable de partir en guerre pour libérer la femme afghane, comment est-ce qu'on peut tolérer le regard porté sur Mary-Sue, c'est un truc qui me dépasse.

Au Texas, en ce moment, certains clubs de strip-tease dérangent. Ce n'est pas qu'on y fasse des choses extraordinaires, hein, c'est que ça fait baisser les prix du marché immobilier dans les quartiers concernés. Comme dit un conseiller municipal de San Antonio (au Texas, je crois) :

My constituents are tired of seeing these clubs drive down their property values

Mes électeurs en ont assez de voir ces clubs faire baisser la valeur de leurs propriétés.

Le fait que n'importe quel Terry beurré peut malaxer Mary-Sue et lui peloter le fondement pour peu qu'il ait le billet qui va bien ne le dérange pas. Qui sait, il y amène probablement ses clients : une nuit entre hommes et le nez entre les seins de Mary-Sue, c'est bon pour le business.

Quoi qu'il en soit, à San Antonio comme aussi à Houston, les strip-teaseuses doivent maintenant garder au moins un vêtement : leur permis de travail qui doit être visible en permanence.

La dignité de Mary-Sue a un prix, modique. La valeur de la maison du voisin, dans un sens, n'en a pas. Mary-Sue devra porter son étiquette pour pouvoir préserver celle de la maison du voisin. J'adore la civilisation.

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Écrit par O. le 18 décembre 2004 à 07:58