14 novembre 2004
Chronique d'une bouffonnerie annoncée
Le remue-méninges continue : comment faire pour amener Arnold à la Maison-Blanche ? Je vous avais annoncé les signes avant-coureurs ici, voici la phase deux...
Il faut dire que je les comprends, les républicains : le prochain candidat démocrate annoncé est Hillary Clinton.
Entre les oreilles : Bess, you is my woman now - Paolo Fresu
Écrit par O.
le 14 novembre 2004
à 10:37
Je ne voudrais pas te faire peur, mais si c'est effectivement Hillary Clinton qui se présente, les Républicains ont toutes les chances de l'emporter !
Il faut vraiment tout te répéter plusieurs fois, toi, hein : je n'ai pas plus foi dans les démocrates que dans les républicains.
Au point où ils en sont, un Schwartzy de plus ou de moins...
Un acteur hollywoodien pour eux, un acteur de la télévision (Sarkozy) pour nous. C'est assez logique après tout....
Désolé si je t'ai mal compris - remarque, ce ne serait pas la première fois -, mais quand tu écris que tu *comprends* les Républicains, je ne vois pas ce que tu peux comprendre d'autre que : "les Républicains ont peur d'Hillary Clinton" (ce qui est, je le répète, vraiment désopilant).
A part ça, c'est dimanche donc j'aide mon prochain.
Désolé si je t'ai mal compris - remarque, ce ne serait pas la première fois
*soupir* Tu fais apparemment profession de ne rien comprendre. Chacune de tes interventions le montre.
Au bout d'un moment, en parlant de désopilant, la seule qualité que je peux te trouver est ton inoxydable persistance à débiter ânerie sur ânerie, juste pour attirer l'attention. Note que maintenant au moins les âneries tu les fais courtes. Tu as apparemment compris que plus tu fais long, plus c'est facile de trouver des conneries dedans. Mais même quand tu fais sujet - verbe - complément, t'es encore capable de te prendre les pieds dans le tapis.
Note que je suis toujours un peu indulgent avec les gamins, mais n'abuse pas.
Ouvre donc ton propre site.
Là, pour le coup, mon ptit O. je trouve que tu es drôlement injuste: tu omets la suite de la citation:
[...] mais quand tu écris que tu *comprends* les Républicains, je ne vois pas ce que tu peux comprendre d'autre que : "les Républicains ont peur d'Hillary Clinton" (ce qui est, je le répète, vraiment désopilant).
C'est ce que j'ai lu aussi dans ton billet, même s'il fallait le prendre au second degré.
Tu tapes sur Zara dans ton commentaire suivant de manière totalement gratuite, une harangue presque aussi pénible qu'un robertisme, qui fait penser que tu as vraiment mal dormi ou un truc du genre. Ou que tu n'as lu que la première ligne que tu cites.
Même si je peux supporter (avec un demi sourire parfois grimaçant) vos habituels lancers de piques, comme avec le tout premier commentaire disant:
Je ne voudrais pas te faire peur [...]
qui appelle évidemment ta réponse défendant ton impartialité outragée, je me dois de réagir fortement contre ce dernier assaut, long, inutile et pesant.
Surtout que, ne serait-ce que par contraste avec les éprouvants et ânonnants Robert ou autres Depassage, ce cher Zara fait aujourd'hui figure d'étoile au firmament de la contestation, qu'il pousse parfois avec astuce -- sinon intelligence.
Et, après des débuts difficiles, sa pérennité ici me fait, finalement, plaisir.
Heureusement que c'est *moi* qui ai mal dormi hein !
:))))))))))))))
Moi, j'ai très (trop) bien dormi :)
Et tu pourrais t'excuser parce que j'ai raison -- et tu le sais.
Ben... ça se discute.
Tu as raison sur le caractère gratuit et pesant, mais pas sur le fond. Ce n'est pas la première fois que tu essaies de me dire qu'il y a du bon, quelque part, dans le Zara.
Je suis, respectueusement, d'un avis contraire.
Mais j'essaierai de le dire moins souvent, plus légèrement, et sans laisser transparaître l'insondable mépris que m'insp.... oups !
Revenons à nos moutons et à Schwarzy
http://en.wikipedia.org/wiki/Demolition_Man
In one scene, the Arnold Schwarzenegger Presidential Library is visible. Some fans (of the film or Schwarzenegger) have speculated that such a thing could become possible in the near future if Schwarzenegger's political career is successful and the U.S. Constitution is subsequently amended to allow foreign-born citizens to serve as President.
Le film date de 1997
Je traduis, pour les non-anglophones, parce que ça en vaut la peine :
Dans une scène on apperçoit la Bibliothèque Présidentielle Arnold Schwarzengger. Certains fans (du film ou de Schwarzenegger) ont discuté sur l'idée qu'une telle chose pourrait être possible dans un futur proche si la carrière politique de Schwarzenegger était réussie et si par la suite la constitution américaine était amendée pour permettre à des citoyens nés à l'étranger d'être président/
Mention spéciale, pour ce qui concerne Demolition Man, à cette scène hallucinante où Sandra Bullock en ravissante idiote chante une chanson publicitaire 'Pizza Hut' (je crois) devant un Stallone effaré.
J'adore ce film... Je ne crois pas qu'on voit ladite bibliothèque, elle est mentionnée dans un dialogue:
Lenina Huxley (Sandra Bullock): J'admire vos frasques depuis longtemps. J'ai même acheté d'anciens programmes d'information à la Bibliothèque Schwarzenegger. Cette voiture, que...
John Spartan (Silvester Stallone): Une minute! La Bibliothèque Schwarzenegger?
Lenina Huxley: Oui, la Bibliothèque Présidentielle Schwarzenegger. N'était-il pas acteur quand... ?
John Spartan: Arrêtez! Il a été Président?
Lenina Huxley: Oui! Bien qu'il ne soit pas né dans ce pays, il était si populaire que le 61e amendement qui...
John Spartan: Je ne veux pas savoir...
John Spartan (désabusé): Président...
Et le film date de 1993...
Au fait, Demolition Man passe sur TF1 mardi 16 novembre à 20h55. Quoique beaucoup moins drôle en version française, vu que beaucoup de gags jouent sur les mots et sont relativement intraduisibles:
Lenina Huxley: Let's go blow this guy.
John Spartan: Away! Blow him *away*!
Mais bon.
Tiens, à ajoûter au chapitre des bons tuyaux de tonton Zara "Hillary, chez les républicains, tout le monde s'en fout", la petite brève suivante : pour s'opposer à l'insignifiante Hillary à la sénatoriale de 2006, les noms les plus souvent mentionnés sont ceux de trois inconnus : George Pataki (gouverneur de l'état), Rudolph Giuliani (l'ancien maire de New York), et maintenant Colin Powell. Elle ne doit *vraiment* faire peur à personne... sinon on enverrait des ténors se présenter contre elle, pas des inconnus.
[éclats de rire]
C'est hénaurme, très cher. H-E-N-A-U-R-M-E.
Face à la femme de l'homme le plus fidèle de la planète, les Républicains cherchent des gens connus. Quel scoop !
Maintenant, la *peur*, il faut vraiment creuser pour la voir dans cette brève... de comptoir.
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