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Alain, George, Dick, Colin, Tony, et Sa Gracieuse Majesté

La blague qui circule en ce moment au bureau :

Simplet rend visite à la reine d'Angleterre.
Il lui demande : "Votre majesté, comment faites-vous pour avoir un gouvernement aussi efficace ? Vous pouvez me donner des conseils ?"

"Eh bien", répond la reine, "le plus important est de vous entourer de gens intelligents".
Bush fronce les sourcils. "Mais comment je sais que les gens autour de moi sont vraiment intelligents ?"
La reine prend une gorgée de thé.
"Oh, ça c'est facile. Vous leur posez une devinette qui montre leur intelligence".
La reine appuie sur un des boutons de son interphone. "Envoyez-moi le premier ministre, voulez-vous ?"
Tony Blair entre dans la pièce : "Votre majesté..."
La reine sourit : "Répondez à une petite question pour moi, Tony, s'il vous plait. Vos parents ont un enfant. Ce n'est pas votre frère, et ce n'est pas votre soeur. Qui est-ce ?"
Sans hésiter, Blair répond : "c'est moi."
"Excellent", dit la reine.

De retour à la Maison Blanche, Bush fait appeler son vice-président, Dick Cheney.
"Dick, réponds à cette question : tes parents ont un enfant. Ce n'est pas ton frère, et ce n'est pas ta soeur. Qui est-ce ? "
"Je ne suis pas sûr", répond le vice-président. "Je me renseigne."
Cheney va voir tous ses conseillers et leur demande, mais personne ne parvient à lui répondre.
A un moment, il va aux toilettes et reconnait les chaussures de Colin Powell
"Eh, Colin, tu peux m'aider sur un truc ? Tes parents ont un enfant. Ce n'est pas ton frère, et ce n'est pas ta soeur. C'est qui ?"
Powell répond : "Fastoche : c'est moi"
Cheney sourit : "merci !"

Cheney retourne dans le bureau ovale et demande à parler à Bush.
"Dites, j'ai fait mes recherches, et j'ai la réponse à votre question : c'est Colin Powell"
Bush se lève, je précipite sur Chenez et lui crie à la figure : "Non, imbécile ! C'est Tony Blair !"

Et Alain, me direz-vous ? Pourquoi mettre Alain dans le titre ? Il n'y a personne qui s'appelle Alain dans la blague !
Très juste : c'est une seconde blague : ici.

Entre les oreilles : Rien, je suis au bureau.

Écrit par O. le 04 novembre 2004 à 14:41

Alain jubile et décline ses bonnes blagues à qui veut l'entendre (c'est à dire principalement lui-même):

«Bien évidemment je me réjouis de ce résultat. (...) Face à l'hyperterrorisme et à la menace du fascisme islamique, on a besoin de l'engagement de la puissance américaine (...). Je crois que le monde a besoin d'un gendarme et de la peur du gendarme.»

C'est quoi l'hyperterrorisme? C'est aussi grave que l'hyperconnerie?

Une autre! Une autre!

«Ce second mandat sera celui du multilatéralisme démocratique. Après la guerre contre le terrorisme, il y aura une importante offensive diplomatique de l'administration Bush en Europe pour essayer de recoller les pots cassés.»

Ah ah ah. Si Alain n'existait pas...

Mis à jour par aqb le 04 novembre 2004 à 17:38