20 juillet 2004
nos amis les vautours...

Tout pays se doit de soutenir ses forces armées (dans la mesure où l'emploi qu'on en a est conforme aux valeurs, etc...). C'est une quasi-évidence pour beaucoup, notamment aux États-Unis, où il est de bon ton d'afficher son soutien aux "boys"...

... mais bon, faut bouffer, hein...

Le soldat Stachler, nous raconte le New-York Times, a eu pendant ses six semaines de formation de fantassin une après-midi de cours obligatoire sur des questions financières :

As he remembers the class and as base investigative records show, two insurance agents quick-stepped him and his classmates through a stack of paperwork, pointing out where they should sign their names, where they should scribble their initials. They were given no time to read the documents and no copies to keep.

Selon sa mémoire, et ainsi que le montrent des documents d'enquête de base, deux agents d'assurance les ont menés tambour battant, lui et ses camarades de classe, à travers une pile de papiers à remplir, leur montrant où signer et où mettre leurs initiales. On ne leur a pas laissé le temps de lire les documents, ni de copie qu'ils puissent garder.

Tiens. et de quoi s'agit-il ?

Pensant avoir signé pour une sorte de fonds de pension de l'armée lui coutant 100 dollars par mois, il s'est rendu compte à son retour d'Irak qu'il n'avait en fait rien mis de côté et que son seul bénéfice aurait été une prime de décès de moins de 44 000 dollars, alors qu'un plan de retraite organisé par l'armée lui en promettait 250 000 pour une prime mensuelle de... 16,25.

Le reste de l'article explique que c'est une pratique courante et en développement, et que des agents d'assurance usent de tactiques pas trop ragoutantes pour fourguer à ces gamins qui ont la tête ailleurs des produits financiers dont ils n'ont pas besoin.

Je n'ai jamais eu de sympathie pour les assurances, mais ça ne va pas s'arranger avec ce genre d'article...

Écrit par O. le 20 juillet 2004 à 19:05
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