18 mars 2003
encore un dingue...
Some advocates of conflict claim his forces are now so weak, so demoralised, so badly-equipped, that the war will be over in a few days. We cannot base our military strategy on the assumption that Saddam is weak and at the same time justify pre-emptive action on the claim that he is a threat.

En Français : "certains partisans du conflit prétendent que son armée est tellement faible et tellement démoralisée que la guerre sera terminée en quelques jours. Nous ne pouvons pas baser notre stratégie militaire sur la présomption que Saddam est faible et en même temps justifier une action préventive en disant qu'il est une menace"

Ben oui, mais si on raisonne comme ça on n'a pas fini de tout remettre en cause et on se retrouve avec des palabres à n'en plus finir, c'est insupportable.

Heureusement que ce dingue a démissionné. Il était membre du cabinet britannique; il s'appelle Robin Cook, et c'est visiblement un dingue.

Écrit par O. le 18 mars 2003 à 11:24
Réactions

Voici la dernière lettre de michael moore.

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=970

Plus que 24 heures avant l'ultimatum de notre cher dabelyou, je dois dire que moi j'ai gravement les boules de la tournure que prennent les évènements même si tout cela était prévisible. Enfin, tout cela va durer quelques jours, la population irakienne sera sauvée,la démocratie à l'américaine installée, un territoire palestinien va être créé (au fait Sam, avez-vous écrit un petit mot à Bush pour lui dire qu'il ne fallait pas tout confondre ? car c'est bien ce que vous avez écrit après la manif du 15 février).

la 1ère de couv du Point et de l'Express, c'est dabelyou en tenue militaire quand on sait qu'il n'a même pas fait l'armée, c'est... gerbant.

Bon on se calme et bonne nuit à tous.

Mis à jour par salika le 19 mars 2003 à 00:05


Pour obtenir la paix, il faut éradiquer le mal
Par Elie Wiesel
Prix Nobel de la paix
En des circonstances dites normales, j'aurais pu me joindre à toutes ces
manifestations organisées de par le monde contre une invasion de l'Irak.
Après tout, j'ai suffisamment vu la brutalité et l'horreur de la guerre pour
ne pas m'y opposer en mon âme et conscience. La guerre, n'est-elle pas
cruelle à jamais, n'est-elle pas la forme ultime de violence? Elle génère
inévitablement non seulement la perte de notre innocence mais aussi douleur
et deuil infinis. Comment ne pas en rejeter la possibilité?

Et pourtant cette fois-ci, je soutiens la politique d'intervention du
Président Bush pour éradiquer le terrorisme international, qui, la plupart
des nations civilisées en sont d'accord, est la plus grande menace qui pèse
sur nous aujourd'hui. G.W. Bush a placé la guerre irakienne dans ce
contexte. Saddam Hussein est le dirigeant cruel d'un état malfaisant qui
doit être désarmé par tous les moyens possibles, si celui ne le fait pas
totalement comme l'exige l'ONU. Si nous n'agissons pas, nous allons nous
exposer à des conséquences terrifiantes.

En d'autres termes, bien que je sois en principe contre la guerre, je suis
pour une intervention quand, comme c'est le cas ici, les équivoques et
procastrinations de Saddam, ne laissent pas d'autre choix.

Le passé récent nous a montré que seule une intervention militaire a pu
arrêter l'effusion de sang dans les Balkans et a détruit le régime Taliban
en Afghanistan. Par ailleurs, si la communauté internationale était
intervenue au Rwanda, les vies de plus de 800 000 hommes, femmes et enfants
auraient été épargnées.

Si en 1938 les grandes puissances d'Europe étaient intervenues contre les
ambitions agressives d' Adolphe Hitler en 1938 au lieu de chercher
l'apaisement à Munich , l'humanité se serait épargné les horreurs inouïes de
la Seconde Guerre mondiale.

Est-ce que cela s'applique a l'Irak aujourd'hui? Tout a fait. Il faut mettre
un terme aux activités de Saddam et le désarmer. Même nos alliés européens,
qui s'opposent à nous aujourd'hui, sont d'accord sur le principe même s'ils
insistent pour que l'on attende.

Mais le temps joue toujours en faveur des dictateurs. Ayant réussi à cacher
ses armes biologiques, le but de Saddam est de pouvoir choisir le moment et
l'endroit pour les utiliser. Voilà sans nul doute pourquoi il y a 4 ans il a
expulsé d'Irak les inspecteurs de l'ONU. Si il semble faire maintenant des
concessions mineures épisodiques, c'est à coup sûr, là encore, parce que des
troupes américaines s'amassent à ses frontières.

Dans certains milieux politiques, on entend exiger de voir les preuves que
Saddam est toujours en possession d'armes interdites. De toute évidence
beaucoup de gouvernements européens ne croient pas les affirmations faites
par Colin Powell selon lesquelles Saddam aurait de telles armes en sa
possession. Moi je le crois et en voici la raison:

Colin Powell est un grand soldat qui n'aime pas la guerre. C'est lui en 1991
qui réussit à persuader le Président George Bush (père) de ne pas rentrer
dans Bagdad. C'est lui également qui a recommandé au président actuel de ne
pas contourner le système de l'ONU. Si Powell dit qu'il a des preuves que
Saddam fait fi des résolutions de l'ONU, de manière criminelle, je le crois,
Je pense qu'un homme de cette stature ne compromettrait pas ainsi son nom,
sa carrière, son prestige, son passé et son honneur.

Cela fait longtemps que nous savons que le dirigeant irakien est un criminel
de grande envergure. A la fin des années 80, il a ordonné que des dizaines
de milliers de ses propres citoyens soient gazés. En 1990, il a envahi le
Koweït. Apres sa défaite, il a fait mettre le feu a tous ses champs de
pétrole causant ainsi le plus grand désastre écologique de l'Histoire. Il a
également lancé des missiles Scud sur Israël qui ne participait pas à cette
guerre. Il aurait du être inculpé pour crimes contre l'humanité. Le Serbe
Slobodan Milosevic a été arrêté et juge pour moins que cela.

Il faut ajouter aux preuves contre Saddam sa conversation avec le
journaliste de CBS Dan Rather. Il a clame ne pas avoir perdu la guerre en
1991, ce qui nous fait nous demander si il est sain d'esprit. Il semble
vivre dans un monde fantasmagorique et d'hallucinations.

La question cauchemardesque de savoir ce qu'un tel homme pourrait faire de
tout son arsenal d'armes non conventionnelles est la raison pour laquelle,
plus que jamais, certains d'entre nous croyons en la nécessite d'une
intervention. Il faut s'occuper plutôt plus tôt que plus tard de ce fou dont
la possession d'armes de destruction massive menace de provoquer un conflit
qui irait croissant.

Nous avons l'obligation morale d'intervenir la ou le mal se trouve.
Aujourd'hui c'est en Irak qu'il se trouve!


.

Mis à jour par Marc le 19 mars 2003 à 00:30

Non Salika, je n'ai effectivement pas écrit à Bush pour lui dire de ne pas faire en sorte qu'un Etat palestinien soit créé.

La destinée des Irakiens et des Palestiniens n'est pas irrémdiablement liée et on peut à la fois vouloir la chute du régime de Bagdad et une terre pour les palestiniens. Non ?

Mis à jour par Sam le 19 mars 2003 à 10:10

Sam, ce n'est pas ce que je voulais dire. j'avais l'impression que pour vous il n'y avait pas de rapport entre ce qui se passe en Irak et en Palestine. alors que pour moi tout ces évènements sont liés : le 11/09, l'afghanistan, l'économie qui se barre en c..., etc. Enfin tous ces évènements qui se déroulent sous nos yeux et qui ont l'air de n'avoir aucun lien les uns avec les autres (même l'assassinat du résistant papou en sept 2001 doit être lié à toute cette stratégie, c'est vous dire à quel point mon raisonnement est quelque peu "parano").

Ecrire à Bush, c'était évidemment une boutade car pour lui, a priori, la chute de Saddam implique forcément de s'occuper enfin du territoire palestinien. Depuis 2 ans et demi, ses visions là dessus interviennent à chaque fois avant un bombardement donc qu'il y ait des drapeaux palestiniens lors des manifs, cela ne me paraît pas forcément déplacé.

Une petite blague tout de même pour décrisper l'atmosphère :

Le President George W. Bush fait le tour des écoles primaires afin deencontrer les tous jeunes futurs votants du pays.
Il entre dans une classe et arrive au moment ou l'institutrice est en
Train d'expliquer aux enfants le sens du mot tragédie.
L'institutrice se tourne alors vers le Président et lui propose de
Diriger la discussion.
Ainsi l'illustre dirigeant demande aux jeunes élèves de trouver un exemple illustrant le sens du terme qu'ils viennent d'apprendre.
Un petit garçon se lève et dit : "Si mon meilleur ami qui vit a côté de chez moi joue tranquillement dans la rue et qu'une voiture le renverse, ce sera une tragédie."
Bush secoue tristement la tête : "Non, mon petit... Ce serait un accident!"
Un léger silence s'installe dans la classe.
Le président insiste : "Qui veut proposer autre chose ?"
Une petite fille se lève alors a son tour : "Un bus scolaire transportant 50 élèves tombe dans le ravin, et tout le monde meurt dans la chute.
Ca, c'est une tragédie !"
Bush secoue la tête a nouveau : "Non, petite, il s'agit la d'une Grosse perte pour le monde..."
Cette fois, c'est un lourd silence qui tombe sur le groupe. Bush
s'impatiente légèrement : "Allons, les enfants ! Il n'y a personne pour me donner un exemple sérieux de tragédie ?"
Alors, Petit Johnny du fin fond de la classe se lève : "Si Air Force One alors qu'il transporte M. et Mme BUSH, est frappe par un missile et est pulvérise en plein ciel, ça c'est une tragédie !"
"Fantastique !" s'écrie le Président, le visage illumine, "Voila une superbe illustration du mot tragédie ! Et peux-tu expliquer a tes petits camarades la raison pour laquelle ce serait une tragédie ?"
"Parce que ça ne serait pas un accident et que ça ne serait sûrement pas une grosse perte !"

bonne soirée.

Mis à jour par salika le 19 mars 2003 à 20:21