27 mars 2004
Samediscute... ?
Vous avez remarqué ? J'ai retiré la possibilité de mettre des commentaires sur les posts que je publie.
Pourquoi ?
Parce que je suis fatigué de voir s'accumuler des couches de trucs que souvent je regrette d'avoir lus.
Je voulais, j'espérais autre chose. Ce n'est pas nouveau.
Aujourd'hui, je tente autre chose. Un fil de discussion hebdomadaire. Les commentaires sur cette page resteront ouverts une semaine, jusqu'au prochain Samediscute.
Le sujet du jour... J'hésite. Il y a cette phrase, cependant, qui continue de me chatouiller la rétine. C'est une déclaration de Sir Jeremy Greenstock, représentant du gouvernement de Sa Majesté en Irak, qui explique qu'ils se sont un peu mis le doigt dans l'oeil pour ce qui est d'analyser la situation dans le pays. Un des points forts, c'est :
But he insisted democracy remained "a distinct possibility"
La démocratie, en Irak, c'est désormais une possibilité parmi d'autres. Sous quel angle cela vous fait-il regarder l'unilatéralisme ?
Écrit par O.
le 27 mars 2004
à 10:08
Deux choses:
- pourrait-on avoir l'article complet d'où tu as tiré cette citation ? Ce n'est pas que j'ai des doutes concernant ta constante objectivité, mais je voudrais sûr qu'elle n'est pas prise hors contexte.
- [only before noun] a distinct possibility, feeling, quality etc definitely exists or is definitely important and cannot be ignored.
in LONGMAN, Dictionary of contemporary English.
Je laisse les autres lecteurs juger de tes talents de traduction.
PS: la dernière question est ipso facto hors-sujet.
Navré d'avoir gâché la première de Samediscute. J'espère tout de même pouvoir revenir en deuxième semaine ... si quelqu'un vire le traducteur.
Test concluant !
C'est bon Olivier, tu peux virer les commentaires !
Je pense que Zorro-touta le fait exprès, je vois que ça.
Quoi ??? Tu veux qu'on decide pour les Irakiens quel regime serait adapte pour eux ???
Oh my Gosh, mais ce serait de l'ingerence...
Pourquoi ne pas plutot leur demander leur avis ? Ah oui non ce serait de la democratie...
Bon ben je vois pas alors, j'ai un blocage... Ou alors y'a l'option Saddam, vu qu'en plus il rapporte des pepetes a la France.
Bon en attendant que la question s'ouvre, je rajouterai ma petite pierre au debat:
Eric, ta gueule. Et ecoute Zara quand il parle.
Merci.
Bonjour Olivier
J'espère que tout va pour toi. Mon Commentaire ne concerne pas ce sujet mais je crois qu'il est bon de le citer dans cette fenêtre. Au sujet des jeux... c'est un conseil d'Ami "Prends garde à ces jeux. Ils sont souvent des spygames et plus encore.
A+ d'Amérique
Ca serait donc à toi de décider ce sur quoi on pourrait commenter? Tout ou rien, j'aurais compris. Mais là...
O. : je compatis. Sincerement !
Je sais que c'est complètement hors-sujet mais, en attendant le prochain Samediscute, je vous invite à lire un nouveau texte de Maurice G. Dantec. Au programme : TOUT VA BIEN.
et un pet sur une toile cirée, un...
Moi, Zozo, je suis content que tu m'invites. Si si, justement, j'avais rien à faire.
D'ailleurs, quand tu tomberas sur mein kampf, ou sur les mémoires de Barbie ou de Faurisson, n'hésite pas à nous lancer des invitations !
Nous viendrons (dans nos patalons) avec plaisir !
Coucou,
On prend les memes et on recommence... Y'en a qui ne se fatigue pas ! C'est un peu lassant de reprendre trois mois plus tard et de se retrouver confrontée aux memes c...
Ils ne me comprennent pas : je ne suis pas la bouche qu’il faut à ces oreilles.
Trop longtemps sans doute j’ai vécu dans les montagnes, j’ai trop écouté les ruisseaux et les arbres : je leur parle maintenant comme à des chevriers.
Placide est mon âme et lumineuse comme la montagne au matin.
Mais ils me tiennent pour un cœur froid et pour un bouffon aux railleries sinistres.
Et les voilà qui me regardent et qui rient : et tandis qu’ils rient, ils me haïssent encore. Il y a de la glace dans leur rire.
[...]
Ô Zarathoustra, c’est ici qu’est la grande ville : tu n’as rien à y chercher et tout à y perdre.
Pourquoi voudrais-tu patauger dans cette fange ? Aie donc pitié de tes jambes ! crache plutôt sur la porte de la grande ville et – retourne sur tes pas !
Ici c’est l’enfer pour les pensées solitaires. Ici l’on fait cuire vivantes les grandes pensées et on les réduit en bouillie.
Ici pourrissent tous les grands sentiments : ici on ne laisse cliqueter que les petits sentiments desséchés !
Ne sens-tu pas déjà l’odeur des abattoirs et des gargotes de l’esprit ? Les vapeurs des esprits abattus ne font-elles pas fumer cette ville ?
Ne vois-tu pas les âmes suspendues comme des torchons mous et malpropres ? – et ils se servent de ces torchons pour faire des journaux.
N’entends-tu pas ici l’esprit devenir jeu de mots ? Il se fait jeu en de repoussants calembours ! – et c’est avec ces rinçures qu’ils font des journaux !
Ils se provoquent et ne savent pas à quoi. Ils s’échauffent et ne savent pas pourquoi. Ils font tinter leur fer-blanc et sonner leur or.
Ils sont froids et ils cherchent la chaleur dans l’eau-de-vie ; ils sont échauffés et cherchent la fraîcheur chez les esprits frigides ; l’opinion publique leur donne la fièvre et les rend tous ardents.
[...]
Ces maîtres d’aujourd'hui, surmontez-les moi, ô mes frères, - ces petites gens : c’est eux qui sont le plus grand danger du surhomme !
Surmontez-moi, hommes supérieurs, les petites vertus, les petites prudences, les égards pour les grains de sable, le fourmillement des fourmis, le misérable contentement de soi, le « bonheur du plus grand nombre » !
in Ainsi parlait Zarathoustra.
je comprends qu'O. veuille parfois supprimer les commentaires. non que je porte un avis sur le sujet ici abordé (je n'y connais rien ou pas assez), mais l'invective étant de mise ... il y a de quoi se lasser.
zara> je vais mal le prendre, tu ne m'as toujours pas linké. smouack.
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