le dilemme …

Débar­ras­sons-nous des évi­dences : il est tota­le­ment légal, et peut-être même recom­man­dé, d’al­ler se bala­der une heure par jour. Habi­tant dans la même mai­son, il est tout aus­si légal de se bala­der tous les deux, main dans la main. Vio­la et moi.

Le pro­blème com­mence un peu après la cin­quième minute de la balade : il est pra­ti­que­ment impos­sible de se bala­der là où nous habi­tons sans enfreindre la loi, et spé­ci­fi­que­ment l’ar­rê­té pré­fec­to­ral qui inter­dit l’ac­cès aux sen­tiers côtiers, aux voies et par­kings des­ser­vant les plages, et natu­rel­le­ment aux plages elles-mêmes.

Oh, oui, il y aurait bien une solu­tion : mar­cher le long de la route qui va au bourg pen­dant trente minutes, faire demi-tour, et ren­trer à la maison.

Donc, concrè­te­ment, quand on arrive à la route, on devrait tour­ner à gauche. Et se mettre en dan­ger à chaque pas­sage de voi­ture (d’ac­cord, c’est pas si fré­quent, mais tout de même, mais tout de même … sur­tout qu’il y a aus­si les jog­geurs pos­tillon­nant à chaque expi­ra­tion, et les cyclistes), car il n’y a ni trot­toir ni acco­te­ments. Et n’a­voir rien à voir, vu qu’il y a des haies partout.

Ou bien tour­ner à droite, et enfreindre la loi. Parce que la route vers la droite mène direc­te­ment à la pointe du Ben­dy (inter­dit), et les seules inter­sec­tions sont : une impasse qui mène à la plage (inter­dit), et un diver­ti­cule menant au sen­tier côtier (inter­dit).

Notez que j’ai encore des alter­na­tives … un che­min juste avant d’accéder à la route. Mais il ne mène qu’à la plage. Et il y a aus­si pos­si­bi­li­té de pas­ser la clô­ture du jar­din et des­cendre le long du champ … pen­dant 2 minutes. Après, c’est plage ou sen­tier côtier.

Bon. Je veux bien renon­cer à la plage. Soli­da­ri­té avec les ceusses qui, etc. Mais faut tout de même pas exa­gé­rer, hein.

Mon­sieur le pré­sident,
je vous fais une lettre
que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.

Je sais j’en­freins la loi
à chaque fois que je sors
que j’de­vrais faire l’ef­fort
mais je n’y peux rien, moi

Mon­sieur le pré­sident.
Si vous me pour­sui­vez,
Pré­ve­nez vos gen­darmes
j’au­rai l’at­tes­tat’ aux dents

Pour faire ma balade
j’dé­cide d’al­ler à droite
mes marges sont étroites
à gauche, faut être malade.

déso­lé, Boris, hein … confi­ne­ment, tout ça …

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *