C’était pourtant facile …

Notre gou­ver­ne­ment a un pro­blème : la «ren­trée» du 11 mai. 

Il a en besoin ; il faut déli­vrer la main d’œuvre, celle qui ne bosse pas, ou celle qui ne télé­tra­vaille pas trop bien à cause des gamins qui sont confinés.

Mais on ne pas l’ex­pli­quer comme ça, cette impos­sible ren­trée. Évi­dem­ment qu’il va y avoir des pro­blèmes : la géo­mé­trie n’est pas élas­tique, et on ne peut pas fait ren­trer tous les élèves dans des locaux fixes et en chan­geant les dis­tances entre les tables, pour prendre l’exemple le plus visible.

Donc il fal­lait trou­ver une échap­pa­toire, et un crâne d’œuf quel­conque est arri­vé dans le bureau du pré­sident avec ce concept cré­tin : la ren­trée facul­ta­tive. C’est seule­ment si on veut.

Alors que c’é­tait si simple : il fal­lait nom­mer ça une gar­de­rie. La gar­de­rie, ça a tou­jours été facul­ta­tive, et uti­li­sée pour déli­vrer la main d’œuvre. En étant hon­nêtes, ils auraient en évi­té tous les casse-têtes qu’ils ont ces jours-ci.

Mais on ne me demande jamais rien, à moi, hein …

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le dilemme …

Débar­ras­sons-nous des évi­dences : il est tota­le­ment légal, et peut-être même recom­man­dé, d’al­ler se bala­der une heure par jour. Habi­tant dans la même mai­son, il est tout aus­si légal de se bala­der tous les deux, main dans la main. Vio­la et moi.

Le pro­blème com­mence un peu après la cin­quième minute de la balade : il est pra­ti­que­ment impos­sible de se bala­der là où nous habi­tons sans enfreindre la loi, et spé­ci­fi­que­ment l’ar­rê­té pré­fec­to­ral qui inter­dit l’ac­cès aux sen­tiers côtiers, aux voies et par­kings des­ser­vant les plages, et natu­rel­le­ment aux plages elles-mêmes.

Oh, oui, il y aurait bien une solu­tion : mar­cher le long de la route qui va au bourg pen­dant trente minutes, faire demi-tour, et ren­trer à la maison.

Donc, concrè­te­ment, quand on arrive à la route, on devrait tour­ner à gauche. Et se mettre en dan­ger à chaque pas­sage de voi­ture (d’ac­cord, c’est pas si fré­quent, mais tout de même, mais tout de même … sur­tout qu’il y a aus­si les jog­geurs pos­tillon­nant à chaque expi­ra­tion, et les cyclistes), car il n’y a ni trot­toir ni acco­te­ments. Et n’a­voir rien à voir, vu qu’il y a des haies partout.

Ou bien tour­ner à droite, et enfreindre la loi. Parce que la route vers la droite mène direc­te­ment à la pointe du Ben­dy (inter­dit), et les seules inter­sec­tions sont : une impasse qui mène à la plage (inter­dit), et un diver­ti­cule menant au sen­tier côtier (inter­dit).

Notez que j’ai encore des alter­na­tives … un che­min juste avant d’accéder à la route. Mais il ne mène qu’à la plage. Et il y a aus­si pos­si­bi­li­té de pas­ser la clô­ture du jar­din et des­cendre le long du champ … pen­dant 2 minutes. Après, c’est plage ou sen­tier côtier.

Bon. Je veux bien renon­cer à la plage. Soli­da­ri­té avec les ceusses qui, etc. Mais faut tout de même pas exa­gé­rer, hein.

Mon­sieur le pré­sident,
je vous fais une lettre
que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.

Je sais j’en­freins la loi
à chaque fois que je sors
que j’de­vrais faire l’ef­fort
mais je n’y peux rien, moi

Mon­sieur le pré­sident.
Si vous me pour­sui­vez,
Pré­ve­nez vos gen­darmes
j’au­rai l’at­tes­tat’ aux dents

Pour faire ma balade
j’dé­cide d’al­ler à droite
mes marges sont étroites
à gauche, faut être malade.

déso­lé, Boris, hein … confi­ne­ment, tout ça …

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