Résistance « plus »… Stuttgart 21 passe, ou casse…
Samedi, plus de cinquante mille opposants au très célèbre projet Stuttgart 21. Le projet, plus ou moins critiqué par le médiateur Geißler, qui l’a lui-même renommé « Stuttgart 21 plus » en fonction du nombre de modifications qu’il a ordonnées, ne passe toujours pas. Boris Palmer, qui a été un inquisiteur implacable pendant les journées de médiation appelle encore à la résistance. Avec « Résistance plus », et « arguments plus ».
La médiation de Geißler a eu un énorme effet au niveau national. Mais dans la ville, laquelle veut encore « oben bleiben » [rester à la surface], en fait aucun effet. La Deutsche Bahn a toutes les cartes en mains, et peut relancer les travaux quand elle veut, ou presque. En ce moment, le patron de la DB tente de négocier le paiement des modifications ordonnées. Dernière ligne droite ?
Peut-être pas. Si les opposants au projet parviennent à maintenir une telle pression, à maintenant moins de quatre mois des élections, il faut réfléchir.
Le problème des Verts, fer de lance de la résistance, « plus » ou pas, est la campagne que les partis de droite viennent de lancer. Les Verts, ne seraient qu’un parti contestataire. Rien de plus. Ils seraient contre tout, et pour rien.
Mais dans le cas de Stuttgart, le projet « K21 », appuyé par les verts, est, justement, un vrai projet. Un projet qui tient la route, au moins sur le papier. La modernisation de la gare existante est séduisante.
Logique d’entreprise et d’argent contre une population toujours plus créatrice… J’attends la suite !