31 juillet 2005
C'est fini.

Je n'ai pas vraiment atteint avec CCN le but que je recherchais. Alors j'arrête.

Il y a eu des bonnes périodes, des moins bonnes périodes. C'est comme ça.

Cela dit, j'ai de la suite dans les idées. Alors je recommence. Autrement.

Le format du carnet, blog, blogue, appelez-le comme vous voulez, ne convient pas du tout à un traitement de l'actualité autre qu'en surface. On est condamné à être superficiel, et ça m'agace. Si on veut faire du suivi sur un sujet, on se retrouve avec une kyrielle de liens en cascade, et ça ne sert à rien, personne ne les lit.

Ajoutez la pratique du RSS, et on obtient une façon d'écrire et de lire l'actu qui ne me convient pas. C'est mon opinion, et je la partage.

Mon projet initial, c'était aussi un projet collaboratif. Sur ça, j'ai globalement échoué. Malgré quelques collaborations épisodiques. Mais encore une fois le format du blog ne s'y prête pas.

Alors je tente autre chose. CC9. Tout le monde est invité. Sauf Robert. C'est en chantier, ça date d'hier. J'aime l'idée de travailler sans filet. Honnêtement.

À tous, depuis novembre 2002, merci.

Écrit par O. le 31 juillet 2005 à 11:24
Réactions

Merci à toi !

Et bonne chance à CC9 qui est peut-être ce qui tu attendais de CCN, avec le format adéquat ;)

(A jamais, Robert ;)).

Mis à jour par Philippe. le 31 juillet 2005 à 13:36

Bonne suite des événements ! :))

Mis à jour par Matoo le 31 juillet 2005 à 13:53

Les grands esprits se rencontrent ?

Mis à jour par rom le 31 juillet 2005 à 20:22

c'est une super idée. Dommage que je sois sur le point de perdre ma connection pour les 3 prochains mois !! J'espère que ça va marcher comme tu veux :)

Mis à jour par miss.lezard le 01 août 2005 à 15:02

Bonne chance pour ton projet,
je pense que l'info qui attire est l'info travaillée,
l'info apporté par des journaliste d'investigation,
mais comme personne ne les paient, il ne
nous reste que des images non-décodés,
ou le méchant est passé maitre dans
l'art de se faire passer pour le gentil.
En d'autres mots même si la forme est importante,
je pense que l'essentiel est le contenue.
Cordialement

Mis à jour par temps le 02 août 2005 à 09:32

J'étais arrivé sur le tard, mais j'ai beaucoup apprécié te lire. J'espére que la nouvelle formule te conviendra mieux.

Mis à jour par l'archer vert le 02 août 2005 à 16:45

Olivier

Je pense que je ne passerai plus beaucoup ni ici , ni ailleurs.


Pour info : www.2k6op.com

@+

Mis à jour par pierre amoretti le 02 août 2005 à 21:17

le site reste consultable ? c'est juste qu'il y a des articles et des posts qui me semblent utiles ...

Mis à jour par wam le 03 août 2005 à 09:57

Après avoir suivi CC9 pendant sept jours maintenant, je donne mon avis - qui vaut ce qu'il vaut : je n'aime pas du tout.

Alors que ce qui était annoncé était franchement ambitieux ("parvenir à effectuer un traitement en profondeur des sujets abordés régulièrement"), je suis au regret de constater qu'il ne s'agit que de la continuation (en nettement moins bon, je trouve) de ce que tu faisais avec CCN.

L'alignement de dépêches, c'est pire que le blog.
A moins que tu ne réassembles tout cela plus tard pour en faire effectivement un article complet avec traitement en profondeur.
Mais, pour l'instant, j'ai des doutes sur la viabilité de la chose.

Cela étant dit, sept jours seulement se sont écoulés.
J'attendrais quand même de voir les résultats au bout d'un mois.

Mis à jour par Zarathoustra le 05 août 2005 à 12:30

Zara,
tu es bien dur dans ta critique, a vrai dire j'aime assez l'idée de ce que 0 cherche a faire, mais c'est un gros projet pour une seule personne et a mon avis, il faudra que ça implique nombre des commentataires. Il s'agit donc d'attendre un peu avant de pouvoir s'en faire une reele opinion, bien qu'a mon avis CCN reouvrira tot ou tard, dieu merci.

Mis à jour par Zilch le 05 août 2005 à 16:23

Ouais en fait c'est la meme "prose" pamphletaire qu'avant, mais sans les commentaires.

Mis à jour par Skandhaar le 11 août 2005 à 12:05

bon debarras, une crapule en moins !!

Mis à jour par raubert le 29 août 2005 à 14:18

http://www.resistances.be/ibuka01.html

Mis à jour par sophiane le 20 septembre 2005 à 08:22

Ledit cabinet n’a jamais pris une telle décision, il s’agit d’une interprétation sémantique de la part du quotidien français, détournée du fait d’actualité qu’il est sensé rapporter. D’abord, personne n’a parlé d’une "politique", ensuite, en fait d’ "assassinats ciblés" (en hébreu rétssakh memoukad), le cabinet a simplement décidé de "reprendre les éliminations ciblées" (khissoul memoukad). Où Le Monde prend une nouvelle fois la liberté inouïe de modifier les déclarations de ceux qui les ont émises à des fins propagandistes. Aux fins de faire croire que les dirigeants israéliens sont assez stupides pour considérer l’élimination de l’auteur de l’assassinat des enfants-colons Hatuel, un crime contre l’humanité selon la législation internationale – voir Amnesty – comme un assassinat !

En France, je sais, on préfère largement les éliminations de masse dites encore éliminations populaires aux khissoulim memoukadim de salopards. Mais en fait, il ne s’agit ni plus ni moins que du choix d’une doctrine militaire, puisqu’à la guerre, l’un des objectifs consiste à tuer-assassiner-éliminer ses ennemis. En Israël, on a choisi de tenter de n’éliminer QUE les responsables avérés de crimes contre l’humanité ; en France, on préfère encore la Méthode Sétif. Sétif, du nom de la boucherie provoquée le 8 mai 1945 – le jour même de la capitulation de l’Allemagne nazie – par un bombardement de plusieurs heures de l’artillerie française sur la ville algérienne du même nom.

De 7 à 11'000 morts, à Sétif, suivant les sources.

L’artillerie israélienne, quant à elle, n’a JAMAIS été engagée contre aucun objectif palestinien. Après la volée de Qassam de samedi sur Sdérot, Tsahal a, pour la 1ère fois, positionné une batterie d’artillerie de huit pièces, pointant sur les zones de lancement des missiles. Dimanche, à titre de dissuasion, elles ont même tiré quelques obus dans un champ désert de Gaza. Des obus de 500 kg et d’une tonne. C’est effectivement dissuasif.

Je sais bien que la technologie de tir n’a plus rien de comparable avec ce qu’elle était au crépuscule de la seconde guerre mondiale ; qu’aujourd’hui, on peut être théoriquement aussi précis avec un canon qu’au cours d’une frappe aérienne. Reste que ce déploiement de pièces lourdes me dérange énormément, il déroge à la tradition de Tsahal de ne disposer notre artillerie que face aux tubes d’une armée ennemie. Et j’espère de toutes mes forces qu’on va rapidement ranger ces canons dans les entrepôts ; leur vue, face à Gaza, me rappelle par trop la doctrine française.

Et que ceux qui se disent que les temps changent, Sétif, c’est de l’histoire ancienne, la France a changé…se détrompent. La doctrine des éliminations populaires demeure à l’ordre du jour dans la Grande Muette. J’en veux pour illustration le modus operandi adopté contre la foule sans armes qui manifestait, à Abidjan, devant l’Hôtel Ivoire par les commandos du COS (Commandement des Opérations Spéciales), sous les ordres du colonel Destremau.

Ca c’est passé pendant notre Intifada, le 9 novembre de l’an dernier. Durant vingt minutes, les soldats français ont tiré dans le tas, faisant plus de 60 morts et 1'000 blessés. Encore que les commandos de l’élite parmi l’élite du contingent tricolore, les fameux COS-OUMAC (Organe d’élite des Unités de Mitrailleurs Anti-Confusion), faisaient carton plein, à la mitrailleuse lourde, depuis le 6ème étage de l’hôtel.

Les COS-OUMAC à l’entraînement

Cours de "tir sur foule depuis fenêtre d’hôtel"

Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense et possible candidate à la succession de Jacques Chirac (Oye Vé !), a reconnu, après moult dénégations, qu’"il y a sans doute eu quelques victimes ; nous ne le savons pas avec précision, car lorsque les choses se passent de nuit (et qu’en plus ils sont tous noirs, vous comprenez la difficulté ! Ndlr.), il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe". Et de souligner : "Il y a eu aussi beaucoup de victimes (...) par les mouvements de foules et également par un certain nombre de tirs incontrôlés".

Tsahal n’a JAMAIS ouvert le feu sur une foule de Palestiniens. Les officiers et les soldats israéliens qui se rendraient coupables d’une telle exaction seraient immédiatement traduits devant une cour martiale. Ce, même si certains des éléments composant la foule étaient armés.

A Métula, où on doit pour une fois manquer d’informations, on n’a jamais entendu parler d’un activiste ivoirien qui se serait fait sauter dans un autobus parisien, un bistrot des Champs. On n’a pas non plus entendu le président Gbagbo claironner vouloir passer tous les citoyens français au fil de l’épée et jeter les survivants dans l’océan Atlantique. A dire vrai, on se demande ici comment on peut faire la guerre à des milliers de kilomètres de chez soi, alors que les intérêts vitaux de son pays et de son peuple ne sont pas menacés.

O tempora o mores !

Ce que je sais, par contre, c’est que la couverture du différend israélo-arabe par les media français doit changer. En déformant systématiquement les faits au détriment d’Israël, ces media appellent à la haine de mon peuple, ici, et en France. Il existe des solutions à ce problème : soit en postant à Jérusalem des confrères très pros, traitant l’information avec suffisamment de réserve, d’expérience et d’impartialité, comme l’a fait, durant trois ans, pour Libération, notre camarade Jean-Luc Allouche. Soit en nommant des journalistes pro israéliens à Jérusalem et pro Arabes à Gaza ; les Français auraient ainsi accès à une vision équilibrée des événements par comparaison des sources.

Ce qui n’est plus possible, c’est que les media français envoient ici des gens animés par la haine féroce d’Israël et de son peuple, comme Alexandra Schwartzbrod ou Georges Malbrunot, par le passé et pour ne citer qu’eux, Marius Schattner, le théoricien, Charles Enderlin, Patrick Saint-Paul ou les époux Paris-Le Bars, qui se laissent aller en privé, et même dans les bistrots jérusalémites, lorsque, distraits, ils se croient à l’abri des oreilles indiscrètes, à parler d’Israël en terme d’Entité sioniste. Comme au Hamas ou à Téhéran, parce que cela leur écorche la gueule de prononcer Israël.

Ce doit être ce que, dans le cercle médiatique et autour de Morin on appelle le droit de critiquer la politique d’Israël en public. Et moi je dis, pour éviter qu’on ne se fâche encore d’avantage, et avant que l’on ne tue des Juifs en France par représailles, que quelqu’un devrait les envoyer suivre l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. Avec ceux qui partagent la même haine à France 2, à RFI, FI, au Monde etc. etc. etc. etc. etc.

Notes :

[1] Comme vous pouvez le constater, lecteurs adulés, Ilan prend des cours accélérés de schattnerien, le dialecte du français critique à l’égard de la politique du gouvernement israélien imposé à l’usage des confrères bleu blanc rouge.

Mis à jour par vérité le 29 septembre 2005 à 15:58