29 octobre 2004
A nos lecteurs américains

Si vous lisez CCN et habitez aux USA, pouvez-vous s'il vous plait nous dire, ou demander autour de vous si vous ne savez pas, ce qu'est la notion de "challenge" pour les élections. Je veux dire : on peut lire dans la presse que l'un ou l'autre camp prépare des listes pour faire un "challenge" au moment de l'élection. C'est quoi ?

Entre les oreilles : panhandler - Billy Cobham

Écrit par O. le 29 octobre 2004 à 10:10
Réactions

D'après ce que je comprends, les « challenges » seraient des offensives légales contre une « victoire » disputée pour des raisons d'électeurs illégaux ou d'électeurs refusés illégalement, par exemple. Il y aurait, paraît-il, des milliers d'avocats sur l'alerte dans les deux camps dans les états où l'on craindrait un vote particulièrement serré.

Mis à jour par Édouard le 31 octobre 2004 à 03:05

Nazisme, totalitarisme, colonialisme: Israël porteur de tous les péchés du XXe siècle
André Glucksmann
26 Octobre 2004


Propos recueillis par Alexis Lacroix dans le Figaro

Pourquoi cette haine de l'Amérique ? Pourquoi, plus largement, ce vertige de nombreux intellectuels qui, non contents de faire des Etats-Unis la cause du «désordre mondial», expliquent la rage terroriste jusqu'à lui trouver des excuses ? Trente-cinq ans après son premier livre, Le Discours de la guerre, où il interrogeait la stratégie américaine au Vietnam, André Glucksmann, qui s'est toujours refusé à sataniser Washington, propose, dans un livre événement, Le Discours de la haine (Plon, 18 €, 235 p.), une lecture aiguë du «déséquilibre des terrorismes», cette époque où le «désir de détruire prolifère».

LE FIGARO. - Le lecteur du Discours de la haine révèle un intellectuel qui assume sa solidarité, voire sa communauté de destin, avec deux pays fortement critiqués, voire satanisés : les Etats-Unis et Israël...

André GLUCKSMANN. - Plutôt que des repoussoirs, ce sont des épouvantails inspirés par des haines fondamentales. J'en compte, d'ailleurs, trois : les Juifs, les Américains et les femmes. La haine des femmes est la plus ancienne et la plus constante, avec des retours de flamme d'une actualité consternante. Le premier acte de la révolution islamique (Khomeyni 79) fut de voiler les femmes, toutes les Iraniennes sous peine de mort. Effet mondial, contagieux et prodigieux. Pendant dix ans en Algérie, les islamistes ont tué au nom de ce bout de chiffon, tombeau de la féminité et outil de terreur. Mais la haine de la femme n'appartient pas qu'au monde musulman, elle jalonne notre histoire, voyez Hélène, Pandora et Antigone enterrée vivante sous un voile de pierre. Ces jours-ci, en Iran, une gosse de 13 ans est condamnée à être lapidée pour relations sexuelles illicites, son exécution suspendue ne tient qu'au fil ténu de rares protestations. Le cas est loin d'être unique. Dans toute haine, il y a le risque d'une escalade paroxystique.
Haine de l'autre, haine de soi, haine du monde, volonté de déluge... Les intellectuels ne sont jamais restés insensibles aux sirènes perverses qui chantent l'homicide suicidaire.

Pouvez-vous préciser votre pensée ?

Bien avant le 11 septembre 2001, l'après-68 avait posé aux intellectuels la question brûlante du terrorisme. Baader en Allemagne, Brigades rouges en Italie et les mouvements palestiniens : prises d'otages, avions piratés, assassinat des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich (1972)... Les meilleurs amis n'échappèrent pas à la nécessité de trancher, quitte à se séparer, fût-ce provisoirement.

Un mot, justement, sur ce débat des années soixante-dix. Quels en étaient les clivages principaux et les figures marquantes ?

Foucault, moi-même et d'autres, condamnions radicalement tout cela. Certains, par contre, comme Deleuze hésitaient entre le soutien et la complaisance. Jean Genet chanta les louanges du commando Septembre noir qui portait la lutte sur «son véritable terrain» : l'Europe plus encore que le Moyen-0rient... en attendant New York ! Dans son genre, J. Genet fut un prophète. Dans ma famille, où l'on a pratiqué la résistance contre le nazisme, il fut toujours évident que la prise d'otages et l'agression des civils étaient caractéristiques du comportement terroriste des nazis. Baptiser «résistance» la décapitation filmée d'otages est l'indice inquiétant d'une baisse sans précédent du seuil d'intolérance face à la barbarie.

Un an après la publication d'Ouest contre Ouest, avez-vous le sentiment que l'Occident se restructure dans le refus du chantage terroriste ?

Malheureusement, non. Prenez l'affaire des otages, chaque Etat joue cavalier seul et fait un maximum pour ses propres otages, mais la communauté européenne semble aux abonnés absents. C'était pourtant l'occasion de définir précisément le crime imprescriptible du terrorisme : agression délibérée de civils désarmés par des hommes en armes, quels que soient leur accoutrement et leurs alibis idéologiques ou religieux. L'Union européenne rata l'occasion et la manque encore.

Les attaques d'al-Qaida contre les Etats-Unis ont fait entrer la communauté des nations dans une nouvelle ère géostratégique. Pourquoi celle-ci, comme vous l'affirmez, relativise-t-elle l'importance de la dissuasion (deterrence) ?

Jusqu'au 10 septembre 2001, la faculté de faire sauter la planète demeurait propriété privée de quelques supergrands nucléaires, qui se disciplinaient par dissuasion réciproque. Depuis le 11 Septembre, chacun peut préméditer sans trop d'imagination quelque épouvantable carnage. Quand les Twin Towers s'écroulent, comment supposer qu'un Tchernobyl volontaire soit impossible ? D'où la tentation raisonneuse de camoufler l'ampleur de la menace, de se rassurer à bon compte.

C'est à cette tentation que Paul Berman, dans Les Habits neufs de la terreur, attribue le nouvel esprit «munichois»...

Paul Berman est mon ami. Il est très doué, mais attention aux analogies rapides ! Hitler incarnait une menace autrement redoutable que le terrorisme irakien aujourd'hui. Il suffirait que l'ONU, la France, l'Allemagne, etc. apportent leur concours pour, comme en Afghanistan, établir les conditions élémentaires permettant des élections honnêtes. En ce sens, leur défaillance est encore moins justifiée que celle des «Munichois» de 1938. La meilleure façon de dormir tranquille est de se persuader que la victime est le bourreau : d'où l'immense succès chez les Européens de la rhétorique de Michaël Moore, l'auteur de Fahrenheit 9/11. L'Amérique est cause de tout, donc de tout le mal qui sévit sur la planète, voila l'opium qui permet aux peuples d'attribuer magiquement aux «faucons» de Washington l'origine de la catastrophe qui s'est abattue sur les Etats-Unis le 11 septembre. L'antiaméricanisme assume clairement, dans la psyché mondiale, une fonction rassurante. Une fois viré George W. Bush, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes multipolaires, sage et pacifique comme chacun veut s'en persuader. Bel exercice d'exorcisme.

Cette nouvelle dimension géostratégique est dominée, comme vous l'expliquez dans Le Discours de la haine, par la figure de l'auteur d'attentats suicide...

Nous sommes passés de l'ère de la bombe H à celle des bombes humaines. Le champ de bataille a cessé d'être le terrain concret (et physique) du rapport entre hommes en armes. La cervelle de chacun est devenue cible principale ; la conscience des citoyens, l'opinion publique, est le nouveau terrain d'affrontement où le pire et le meilleur se délibèrent et se décident. Ou bien on cède à la panique, ou bien on lui résiste. La bombe humaine carbure à la haine. Et la haine n'est pas l'effet mécanique d'une cause extérieure – la faim, la misère, l'oppression ou l'humiliation. Tous les opprimés, tous les offensés et les affamés de la terre ne se font pas exploser dans les transports en commun, devant les églises ou les mosquées. La haine est une décision personnelle, on se met en haine comme on se met en colère. La littérature a dévoilé ce type de logique, qu'on aurait tort de réduire à un pur et simple fanatisme religieux. La Médée de Sénèque, qui immole ses enfants et incendie la ville pour se venger de Jason son infidèle mari, illustre l'escalade. Le fou de dieu et le fou sans dieu naviguent de conserve.

A coup sûr, les Etats-Unis n'ont pas créé la furie terroriste. Mais l'Administration américaine sortante a opté pour un «wilsonisme botté» (Hassner) qui exacerbe l'épreuve de force planétaire...

On peut filer la métaphore : préférez-vous combattre le terrorisme par l'innocence des pacifistes aux pieds nus ou par la rhétorique de la diplomatie en escarpins ? On a détourné la formule de Hassner pour y lire la condamnation, qu'il ne partage pas, de tous ceux qui conviennent qu'il faut parfois s'opposer à la violence terroriste par la violence. Violence civilisée, réglée, proportionnée (d'où «wilsonisme»), mais violence quand même (d'où «botté»). La haine de l'Amérique est le plus petit dénominateur commun du fanatisme contemporain. C'est une passion idéologique partagée par les deux tiers des habitants de la planète, on se persuade que l'Amérique «a la rage».

Revenons un instant sur les «néoconservateurs». Un an et demi après la guerre d'Irak, quel jugement portez-vous sur leurs idées ?

Je reste dubitatif devant cette appellation. S'agit-il d'un corps de doctrine ? Un ou deux livres fort différents font un bagage plutôt léger. S'agit-il d'un groupe de pression ? Peut-être mais les lobbies se font et se défont au Pentagone comme ailleurs en un rien de temps. S'agit-il d'un petit Satan inventé par ceux qui vitupèrent Bush ? Probablement aussi. Arrêtons ces diatribes électorales. Constatons plutôt que l'Amérique a tiré les premières conséquences des succès comme des échecs de l'intervention en Irak. Le rapport de la Chambre des représentants américains sur le 11 Septembre et ses suites est remarquable. Il amorce une évolution profonde. Les Américains inscrivent, désormais explicitement, la guerre contre le terrorisme dans la longue durée : 1°/ il s'agit d'une lutte pour une ou deux générations, 2°/ elle n'est pas seulement policière et militaire, elle met en jeu une «bataille des idées» longue et difficile. Or ce programme est le résultat d'un travail commun aux républicains et aux démocrates. Nous sommes bien loin des prétendues sectes censées manipuler la Maison-Blanche et le Pentagone. On s'en apercevra une fois closes les inévitables outrances des altercations électorales.

Selon la formule d'Irving Kristol, les néoconservateurs sont «des hommes de gauche qui se sont fait casser la gueule par la réalité». En retirant votre confiance à la conscience mondiale, ne suivez-vous pas un itinéraire parallèle ?

S'il suffit de tenir compte du principe de réalité et de modifier sa conduite en fonction des expériences douloureuses et de s'apercevoir enfin que le communisme n'est pas le temps des roses et des hortensias, qu'il n'est pas la voie du paradis, mais celle de l'enfer... Alors je suis depuis des décennies «néoconservateur» sans le savoir. Et pas mal de monde avec moi. Les dissidents de l'Est, tchèques avec Vaclav Havel, Polonais avec Geremek et Michnik, Russes avec Soljenitsyne et Sakharov, tous deux communistes au temps de leur jeunesse folle : la liste est infinie des gueules cassées par l'idéal. Quel que soit cet idéal. Les femmes iraniennes sont revenues très vite du khomeinisme. Autant d'hommes et de femmes qui, dans des situations historiques très diverses, ont dû affronter la réalité en ne comptant que sur leurs propres forces (dans l'indifférence de la prétendue «conscience mondiale» et de la «légitimité internationale» censées être incarnées par l'ONU). Souvenez-vous des Tutsis du Rwanda, victimes du dernier génocide du XXe siècle, accompli dans l'apathie des autorités planétaires.

Dans La Puissance et la faiblesse (1), Robert Kagan, cet intellectuel proche de George W. Bush, explique la mésentente transatlantique par l'opposition entre une Amérique sous le signe de Mars à une Europe sous le signe de Vénus...

Bob Kagan a tort de transposer aux relations internationales une vulgate «new age» de psychothérapie des problèmes matrimoniaux : ce n'est pas d'un manque de virilité que souffre l'Europe. Elle se repaît de la même illusion qui fit florès aux Etats-Unis pendant plus de dix ans, celle de se croire au-delà de l'histoire, de ses combats et de ses débats, par-delà le bien et le mal. Elle se croit invulnérable comme les Etats-Unis à la veille de Ground zero. Elle croit pouvoir mener une existence post-historique, celle d'une île bienheureuse ou d'un camp de vacances permanent. Une bonne partie des Américains cultive encore ce rêve idyllique, qu'une intéressante partie d'Européens, en particulier à l'Est, rejette d'ailleurs, pour deux raisons : le souvenir récent du despotisme totalitaire et l'inquiétude touchant le regain de brutalité du Kremlin. L'Europe occidentale apaisée et protégée par le parapluie nucléaire américain a oublié ce qui fondait sa communauté.

C'est-à-dire ?

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elle s'est déclarée antifasciste contre les fantômes du passé, antitotalitaire à l'ombre du rideau de fer et finalement anticoloniale puisque tous les pays de l'Union avaient, non sans douleur, quitté leurs colonies. Mais aujourd'hui ces fondements paraissent tellement lointains... Le fascisme d'un Saddam Hussein n'a pas choqué grand monde et le fascisme islamiste paraît accommodable. Quant à l'autocratie poutinienne et le comportement de son armée colonialiste en Tchétchénie (un quart de la population exterminée en dix ans), ils n'affectent en rien nos chancelleries. Ainsi, le glissement imaginaire vers le meilleur des mondes pacifiques est recodé par de nombreux intellectuels européens en preuve de supériorité morale. L'Europe se fait fort d'imposer au reste du monde son être hors de l'histoire comme une norme idéale.

Comment expliquez-vous la mondialisation de l'antisémitisme ?

Soyons précis. Le droit à une critique politique est imprescriptible, contester les stratégies de Bush et de Sharon fait partie du jeu démocratique. Par contre, crier «Sharon = Hitler» assimile Israël à l'Allemagne nazie. Par contre, parler de «Mur», plutôt que d'une barrière de sécurité, assimile l'enceinte au Mur de Berlin et Israël à la «république» soviétique d'Allemagne de l'Est, Etat fantoche et totalitaire. En oubliant que le mur allemand empêchait les citoyens de sortir, alors qu'en Israël, il s'agit d'interdire aux tueurs d'entrer ! Nazisme, totalitarisme, colonialisme, voila l'Etat d'Israël porteur de tous les péchés du XXe siècle ! Le rapport officiel Rufin vient de conclure comme mon livre que l'antisionisme – déni du droit d'exister de «l'entité sioniste» – est devenu l'alibi commode et poli de l'antisémitisme. Derrière ces termes qui prêtent trop aisément à débat abstrait, reconnaissons, ressurgie des égouts de l'histoire, la haine du Juif.

Sur quels alliés peuvent compter ceux qui, en Europe comme aux Etats-Unis et en Israël, refusent le discours de la haine ?

L'islamisme fait d'abord des victimes parmi les musulmans, les suppliciés des GIA algériens sont des musulmans algériens. Les victimes des talibans étaient des musulmans afghans. Les innocents massacrés dans les attentats d'al-Qaida à Bali et Casablanca idem. Ainsi, les alliés des démocrates occidentaux, souvent négligés, sont les jeunes, les journalistes, les femmes, voire les policiers et les soldats qui résistent sur place. La cécité «huntingtonienne» rejoint celle des diplomates «réalistes» du Quai d'Orsay, indifférents aux fractures de la civilisation musulmane et imbus d'une unité imaginaire du monde arabe.

(1) La Puissance et la faiblesse. Les Etats-Unis et l'Europe dans le nouvel ordre mondial (Plon, 2003).


Mis à jour par robert le 31 octobre 2004 à 12:50

Glucksman n'a, comme d'habitude, rien à dire, mais il semble trouver important de nous le faire savoir.

Merci, mon Robert.

Mis à jour par O. le 31 octobre 2004 à 13:20

J'allais répondre à Robert, mais le résumé de O. est meilleur. :+)
Bonne journée!

Mis à jour par aqb le 31 octobre 2004 à 13:32

Réaction facile mais sur le fond rien...........et encore moins sur la forme.

Ce texte est profond est permet de mieux comprendre ce "complexe" européen de pseudo superiorité morale.

Au fond qu'est ce l'europe si ce n'est un continent qui a inventé les 2 totalitarismes et qui souffre d'une culpabilitéé exacerbée !!

Qui fait qu'un jeune a horreur de l'autorité, de l'armée, de l'ordre établie. Detruire ce que "papa a fait car papa est un monstre car c'est un ancien nazi et un ancien colon.....

Mis à jour par robert le 31 octobre 2004 à 16:36

Tu en fais un peu trop Robert, dans le genre amalgame à 2 balles (et on sort du sujet)... Le texte dont tu nous as affublé un copier-coller n'est pas profond. C'est un ramassis de poncifs usés. Glucksmann comme d'habitude en fait trop, nous balance toute une rhétorique sur la haine, se place en victime permanente, crie à qui veut l'entendre que c'est très grave etc. Mais en cherchant la haine chez les "autres", il peine à cacher la sienne. Si on devait répondre à son texte il faudrait en faire des pages parce que tout est à reprendre, ou tout du moins à nuancer.

Peut-être y a-t-il un complexe européen, qui explique notamment l'aide économique du "vieux" continent à destination des pays du Sud et des territoires palestiniens.

Le passé ne doit pas être oublié. Il doit servir à tirer des leçons et non de pretexte. De plus, le passé des uns ne peut excuser le présent des autres. Nul ne peut s'arroger le monopole du "bien" ou le droit d'imposer son bien aux autres, notion théologique par essence variable dans le temps et l'espace.

Mis à jour par aqb le 31 octobre 2004 à 18:00

Hé, mon Robert, j'y suis pour rien si tu te laisses impressionner par tout mot de plus de deux syllabes, hein. Ce texte est creux et vide, point barre. Le complexe de supériorité européen, c'est à ton psy qu'il faut en parler.

Ce texte est truffé d'a peu près intellectuels, d'associations faciles et douteuses. Il contient tout le vocabulaire de base : munich, le 11 septembre, etc. Tout les torche-culs du gouvernement israélien emploient les mêmes métaphores, les mêmes fausses bonnes idées, et tu ne m'en voudras pas, mais je ne suis pas client.

Mis à jour par O. le 31 octobre 2004 à 18:09

Je confirme le commentaire d'Edouard.
John Kerry a même annoncé ce soir qu'il aurait 10 000 avocats sur le terrain mardi prochain.
Je ne sais si ça suppose seulement des avocats mis en place par les démcorates ou par les deux partis ensemble.
Il y a beaucoup de problèmes pour déterminer les votants légitimes : une condamnation pénale vous enlève vos droits civiques par ex., et souvent se posent des problèmens d'homonymes.

Le fait d'avoir des avocats sur le terrain devrait permettre de raccourcir les procédures et d'en régler la plupart directement dans le bureau de vote ce mardi. Afin d'éviter que l'élection se décide devant les juges en cas de procédures civiles.

Le saviez-vous ? En 2000, les républicains avaient prévu un plan pour "challenger" l'élection au cas où Al Gore aurait été élu en gagnant le College Electoral mais pas le vote populaire. Comme Bush a gagné dans ce shéma, évidemment, ils ont laissé tombé l'idée ! (USA Today, 20 oct 2004).

Mis à jour par Jerome le 01 novembre 2004 à 04:34

C'est surprenant votre haine d'un homme reconnu en france comme un grand penseur.

Vous pretendez toujours et toujours ne pas etre concerné par le passé mais que je sache toute votre rethorique ne fait appel qu'a votre passé.

Vous construisez l'europe a l'ombre de la protection americaine parceque vous etes auto destruit pendant pres de 30 ans.......

et puis ne m'en veut pas mais j'ai peine a croire qu'un occidental soit un humaniste ou alors tres selectif.........


Par contre je t'accorde que l'europe réussit a faire croire qu'elle est ds le camps du multiculturel.............simplement parcequ'elle n'a plus les moyens de ses ambitions !!

Elle n'existe que par opposition a l'amerique et a israel. J'ai rigolé quand j'ai appris que votre president etait presque altermondialiste. Il l'ai surtout par opposition au USA !!
C'est facile si Bush dit blanc, tu peux etre sur que chichi dira noir !! et puis on essaye et on réussi a vous faire croire que vous etes ds le camps de la paix et de la moralité !!

Mis à jour par robert le 01 novembre 2004 à 12:32

une derniere chose O tu peux me dire lors de cette conference contre le racisme a durban quelle etait le slogant ? Je te le donne va !! Un juif une balle.

Tu peux me dire aujourd'hui qu'elle pays est destesté en europe ? les USA et Israel

Mis à jour par robert le 01 novembre 2004 à 12:35

Mon bon Robert, te répondre reviendrait à vouloir remplir un puits sans fond.

Mis à jour par aqb le 01 novembre 2004 à 14:03

Tu es bete ou tu le fais expres mon ami........parceque toi c'est un puit son fond de haine !!

Pendant cette conference en 2001 ce fut la curée antisemite et cela avec l'aide de mouvement d'extreme gauche, de musulmans extremistes et d'ONG.

Mais cela on le voit que si on veut le voir !! Jusqu'a preuve du contraire le slogan fut "one jews, on bullit" je te laisse traduire !!

Heuresement une petite lumiere arrive en france avec le rapport Rufin qui a osé dire que la haine antijuive se cachait (refoulé ?) derriere la haine d'Israel.

Mais bien sur cela est de la propagande pro-israelienne issue du gouvernement sioniste..........

Oui cette haine que vous avez, vient d'une culpabilité refoulée, d'un passé qui ne passe pas, et comme a dit Françoise giroud "d'une shoa qui ne passe pas". Mais c'est vrai que c'est ENCORE un agent sioniste.

Comme c'est aussi vrai que les extremes sont d'un coté antisioniste et de l'autre antisemite.

Rassure toi cela se dit depuis 4 ans et on approche de la vérité, de cette verité qui fait sont chemin et qui se heurtera aux "bonne consciences" européenne.

Rassure toi la verité que l'anti-racisme est devenue un racisme antijuif pour mieux se soulager.......

Mis à jour par robert le 01 novembre 2004 à 17:25

Je suis très bête et je le fais exprès.

Mis à jour par aqb le 01 novembre 2004 à 20:35

rassure toi cette maladie est tres repandu en france !!

malheureusement pour toi il n'y a aucun traitement.......

Mis à jour par robert le 02 novembre 2004 à 08:25

hier un attentat fait par un islamikaze..... de 15 ans.

On va me dire desespoir, je reponds lavage de cerveau car a 15 ans un enfant n'a pas encore conscience de la mort !!

D'apres les psy c'est l'age ou il se contruit.......

Mis à jour par robert le 02 novembre 2004 à 09:59