01 décembre 2003
Petit lexique d'un conflit : R comme résistance...

Pas tourner autour du pot. Ramallah la coquette aurait aussi fait un bon candidat, comme l'aurait été Rami, un moment mon voisin, mais comment tourner le dos et les yeux sur une des clés de voute du problème... ? Et puis avec trois ans de dégâts, Ramallah n'est plus si coquette que ça.

Aujourd'hui on va au bout de soi, au bout des autres, au bout de l'humain. A quel bout... ?

Inspirez...


ami si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place...

Ainsi parlait Kessel. Ainsi parlent dans le monde entier tous les gens sous occupation. Les occupations déclenchent toujours une résistance. Armée ou non. Les exemples sont légions, depuis l'antiquité, et probablement même avant. On ne supporte pas l'étranger sur son sol, en vainqueur.

Qu'est-ce qui fait un résistant, qu'est qui en fait un héros, un martyr, ou un monstre ? Chacun son histoire, chacun sa guerre. Ma propre mère transportait des trucs en cachette et écoutait s'éloigner les patrouilles nazies avant de bouger. Qu'est-ce qu'il y avait dans le paquet ?
Pas une violente, ma mère, pourtant. Mais ces contextes transcendent tout. Ou pourrissent tout.

De nombreux points sont "débattus" sur la notion de résistance, appliquée au conflit israélo-palestinien. Je dis débattus, mais c'est rarement le cas. C'est plus souvent un choc rigide.

La résistance armée palestinienne est-elle légitime ?

Oui. Sans hésiter. On a le droit de tenter de mettre dehors un conquérant hostile. On a le droit de s'en prendre à ses soldats et ses représentants.

N'importe où ?

Non. Porter la violence en territoire israélien n'est pas acceptable, pour plusieurs raisons. D'abord, en toute circonstance, il ne faut pas toucher aux civils. Parce que. Tous les codes de l'humanité le disent : laisse les femmes, les gamins et les vieux en dehors de ça. Même si l'ennemi ne s'en prive pas : laisse le tout seul en bordure des sentiers de l'humain. Qu' Israël se fourvoie ne permet pas tout. Et politiquement, le prix est immense.

L'attentat suicide en soi est-il condamnable ?

Non. Tant que ce sont des soldats qui trinquent, tout est permis. Le type qui s'est fait sauter dans une embuscade dans le camp de Jénine en avril 2002 pour tuer 9 soldats faisait acte de guerre et de résistance. Celui qui fait ça dans un restaurant, un bus, une école, ne fait qu'acte de boucherie hideuse. La méthode n'est rien. L'objectif est tout. On peut être odieux avec un M16 en butant une fillette, être héroïque en kamikaze... question de contexte. Mon point de vue est clair : pas les civils. Choisir de donner sa vie est parfois le dernier choix qui reste. On a le droit de donner sa vie. Pas à n'importe qui.

Comment devient-on kamikaze ?

C'est une accumulation, sur dix ans, sur vingt ans, sur trente ans. Peut-être qu'à force d'être traité en animal, on perd de l'humain en soi. Après un an dans les territoires, dans des endroits parfois pas faciles, je sais dire fermement "non". Mais après vingt ans... ? Ce qui est certain, c'est que derrière le kamikaze il y a en général quelqu'un qui tire les fils électriques, et lui je le hais.

Les colons sont-ils des civils ?

Oui. Même s'ils rendent la frontière entre combattant et civil floue, s'ils se conduisent souvent en bandits et en bras armé de l'occupation, la sagesse politique voudrait qu'on les considère comme des civils. Encore une fois : après vingt ans, la sagesse...

J'ai passé des heures dans Jénine à attendre des chars avec une bande de chebabs armés. Pas pour participer. Je reste non-violent, malgré tout. Assis dans le noir, on parlait de cette guerre, ils me disaient leur espoir farouche d'en avoir au moins un. Un soldat, un char. Ne plus être passif. Etre acteur de son destin, avec un AK 47 rouillé, avec une bombe fabriquée dans la cave, avec un pistolet vide, un couteau... ceux-là ne m'étaient pas étrangers. Mais celui qui me disait vouloir faire martyr dans un bus, celui-là je ne savais pas rentrer dans son monde. Mais il était trop rigolard pour que je le prenne vraiment au sérieux. Plusieurs mois plus tard, quand je suis parti, il était encore là. Je ne sais pas.

Le droit à la résistance, oui. Le droit à l'inhumain, non.

Avril 2002. Defensive Shield. Je n'ai pas encore compris pourquoi Arafat n'a pas donné l'ordre de résister. Beaucoup de Palestiniens non plus, et s'en sont sentis humiliés. Même si le combat était disproportionné... je ne sais pas. A Jénine, le commandant local des forces de l'Autorité a laissé ses hommes libres de leur choix. Lui est mort d'une balle dans la tête, à genoux, les mains liées dans le dos. Hamas et le Jihad ont exploité jusqu'à plus soif cette perte de prestige des forces de l'autorité, qui se sont effacées sans combattre.

Rien de tout ça n'est simple, sinon mes convictions irrationnelles. Et elles n'engagent que moi.

Respirez, c'est fini.

Écrit par O. le 01 décembre 2003 à 21:58
Réactions

C'est difficile de s'attaquer à des militaires sur-armés qui sont au loin dans des chars, des avions, des hélicoptères ou même à pied avec des gilets pare-balles et des armes à visé longue-portée. Le militaire israélien est tout petit au loin avec son fusil à lunette ou alors, de près, il a une force de combat démeusurée qui sort des usines américaines.

Mis à jour par Titi le 01 décembre 2003 à 22:28

Euh. Crois-moi sur parole. Le militaire israélien, on peut le toucher du doigt. Il est mort de trouille, imprudent, parfois beurré ou défoncé. J'ai testé. Qui veut se frotter aux soldats le peut.

Mis à jour par O. le 01 décembre 2003 à 22:31

R pour Résistance.
Ca c'est désolant je l'avais exclu d'office.
La provoc me tire vers le bas; je ne le veux pas.
Bon essaie S comme Sensibilités

Mis à jour par Marc le 02 décembre 2003 à 03:20

Oulà je reviens pas au bon moment là. L'attentat suicide n'est pas en soi condamnable ???? La méthode n'est rien, l'objectif est tout???? OK juste le temps d'écrire (sic) et je repars.

Mis à jour par Sam le 02 décembre 2003 à 03:27

Tu fais un raccourci simplificateur Sam, tu ne retiens que des informations que tu sors de leur contexte. Mais dans le texte on peut aussi lire "Porter la violence en territoire israélien n'est pas acceptable" et "en toute circonstance, il ne faut pas toucher aux civils".

Mis à jour par aqb le 02 décembre 2003 à 07:32

Attends, attens, moi aussi j'ai une question pour ton echelle morale de la resistance.

Suppose qu'on a un camp militaire pres de Netzarim, dans la bande de Gaza. Passe un moment sur le fait que c'est occupe machin, on est en guerre avec eux pour l'instant.
Suppose qu'un "resistant" coupe le grillage, s'infiltre, va dans les chambres des soldats, des soldates plus precisement, et mitraille une nana en train de dormir, finalement pour l'eternite.
Bon il se fait buter ensuite, mais ca c'est pas grave. Du tout.
Alors, c'est un heros, c'est un resistant, c'est un martyr, ou c'est un encule de sa mere et de sa putain de race ?

Meme question, ensuite, pour le suppot de Saddam-AlQaida-United qui se faufile dans la foule irakienne, monte sur une jeep americaine, et egorge ses occupants. (Indice, c'est le meme type de mec qui a fait peter ta chere Croix Rouge, et c'est son collegue qui fait exploser deux synagogues a Istanbul).

Moi, si tu veux mon avis, dans les deux cas, c'est de la racaille a nettoyer, au meme titre que la pute du Maxim's a Haifa et ses freres. Maintenant, est-ce qu'on peut faire ca en epargnant la foule de civils palestiniens innocents parmi laquelle ils se cachent, je sais pas... Mais si c'est non, au moins ca leur fera encore plus de martyrs, et je pense qu'ils seront contents, les "resistants", contrairement au reste de l'humanite.

Bienvenue au pays de la resistance de mon cul.

Mis à jour par boq le 02 décembre 2003 à 14:39

Courte parenthèse : l'histoire des gorges tranchées des soldats, ça a été démenti par les autorités de la cpa. Discrètement. Ca n'est pas arrivé.

Bon. Je vais être honnête avec toi : toute violence me révulse. D'où qu'elle vienne. Mais il y a des règles du jeu, et le Palestinien qui s'est infiltré à Netzarim ne les a pas violées. C'est la moins imparfaite des réponses que je peux te faire.

Dans un monde parfait, ces soldats ne se seraient pas trouvés à Netzarim. Quand on est soldat et qu'on fait une guerre, des fois on meurt. On meurt dans son lit, fusillé par un type qu'on n'a pas entendu venir, on meurt d'une balle perdue, on meurt en nettoyant son flingue, on meurt dans un combat, on meurt percé, déchiqueté, broyé, brûlé... je sais pas faire la différence au bout d'un moment. Ses copains sont furieux, ses ennemis se marrent, et tout le monde a tort.

Résistant, le type qui a fait ça ? Oui.
Héros ? Pas le mien.
Martyr ? C'est l'affaire d'Allah. Confidentiel.
Enculé de sa mère et de sa putain de race ? No comment.

Mis à jour par O. le 02 décembre 2003 à 14:53

Visiblement je n'ai pas été assez clair : dire que l'emploi d'êtres humains comme arme n'est pas en soi condamnable me laisse sans voix.

Cela n'a rien à voir, pour le coup, avec le moyen-orient; cela a voir avec l'humanité.

Que vous ne voyiez pas ça me fait halluciner.
Point.

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 00:02

Attends, Sam, les bouquins et maintenant les films sont pleins de types qui se sacrifient. Les Thermopyles, c'est quoi sinon un suicide organisé ? La France se met au garde à vous pour Camerone, pour les cadets de Saumur, tout ça c'était quoi sinon un suicide, que ce soit pour la cause, pour en buter juste un de plus ? Je ne sais pas trop faire la différence. C'est la guerre qui est inhumaine. Une fois dedans, il y a une limite ? Il faut sauver le soldat Ryan... alors si je comprends bien il y a un bon suicide ou un mauvais, suivant que la motivation derrière nous convient ou pas ?

Faut m'expliquer, là.

C'est la guerre, qui est inhumaine.

Mis à jour par O. le 03 décembre 2003 à 06:08

Pour l'hallucination Sam, la violence, la guerre, la haine, l'horreur HUMAINE, voilà ce qui est hallucinant, le reste (ex :emploi d'êtres humains comme armes) n'est qu'une composante de plus dans l'exécution et la mise en place de notre HUMANITE. Dans ce domaine là, l'humain n'a pas de limite dans l'invention... Moi, ce qui me laisse sans voix c'est l'infini de notre horreur et je dis bien notre car nous sommes tous embarqués dans la même galère ! Exécutants, exécutés, à qui le tour ? et cela dure depuis l'apparition de notre espèce avec bien sûr des variantes du fait de notre "technologie"... Pour l'instant, je vis dans un coin du monde que je pourrais qualifier de "calme et en paix" mais... le passé nous montre bien que tout peut être remis en question en... quelques minutes. Bonne journée, ici c'est le déluge, les inondations, etc... etc... on finit, non pas à s'habituer, mais à être "préparés" !!!

Mis à jour par muriel le 03 décembre 2003 à 06:12

Non cela ne dure pas depuis l'apparition de notre espèce, certainement pas... non cela n'a rien à voir avec des soldats qui se battent jusqu'à la mort - on disait se "sacrifier" mais c'est maintenant totalement inapproprié. Rien à voir avec les kamikazes japonais non plus. Il s'agit d'êtres humains utilisés comme des auxilliaires d'un explosif, un nouveau support inerte au service d'une bombe. C'est du jamais vu. La guerre est horrible ? Oui. Mais jamais on avait atteint au 20éme siècle un tel mépris de la vie humaine. Que vous trouviez des excuses à ce geste (juste un autre moyen pour une autre fin ?), me fait gerber.
C'est à désespérer.

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 10:47

Qui a prononcé le mot excuses ?
Quelle est la différence avec les kamikazes japonais ?
Jamais atteint un tel mépris de la vie humaine ? Tu veux rire ? Déjà entendu parler d'une localité nommée Hiroshima ? Ou Coventry ? Ou Dresden ? Guernica ?

Ca te fait pas gerber, Dresden ? Ca te fait pas gerber, Coventry ? Ca te fait pas gerber Hiroshima ? C'est juste les morts juifs qui te font gerber ?

Haifa, ça me fait gerber. Tel-Aviv, ça me fait gerber. Rishon Lezion, ça me fait gerber. Jénine me fait gerber. Naplouse me fait gerber. Rafah me fait gerber.

Et tu sais quoi ? Je n'ai qu'une seule façon de gerber. J'ai pas de super-gerbage en fonction de mes affinités.

Si je légitime le bulldozer qui écrase une maison avec un infirme dedans, le F16, la forteresse volante, la bombe nucléaire, le *lance-flammes*, la grenade à fragmentation, le napalm, je ne vois pas au nom de quoi le procédé kamikaze serait pire.

Ce qui *est* pire, c'est l'ordure qui prépare et/ou fournit la bombe et embobine celui qui la porte. Celui qui lance la bombe contre des civils.

Encore une fois, tuer un soldat, c'est tuer un soldat. Le procédé importe peu. Si tu ne trouves rien d'immoral à lâcher un bidon de napalm sur un groupe de soldats, c'est ton histoire. Bidon de napalm, bombe humaine, même combat.

Et tuer des civils, c'est tuer des civils. C'est encore plus intolérable, et le procédé m'indiffère. Balancer une grenade sur la terrasse d'un café, ou s'asseoir à la terrasse du café et faire sauter la grenade, même combat.

Toute violence me fout la gerbe. Et peut-être encore plus le fait qu'une des deux est "légale".

La question était : l'attentat suicide en soi (la méthode) est-il condamnable.
Ma réponse était : non, tant qu'il est dirigé contre des soldats, et du contexte tu peux ajouter une autre condition, générale : et si ça se passe à l'intérieur des territoires occupés.

A ma connaissance, on n'a qu'un seul cas recensé d'attentat suicide contre des soldats dans les territoires : c'est Jénine. Pas exactement le genre d'endroit où le prix de la vie humaine a augmenté, si tu veux mon avis.

Mis à jour par O. le 03 décembre 2003 à 11:50

Sam, Tu lis ce que tu as envie de lire, non pas ce qui est écrit, ni ce qui est ressenti, ni ce qui est pensé. Dommage mais si tu vois dans ce que j'ai écrit une excuse à quelque action horrible, moi je n'en ressens aucune et je n'en trouve aucune. Quant aux comparaisons sur tel ou tel acte abject et cruel, un degré de cruauté, ah oui et par rapport à qui, à quoi. Tout être humain est différent, sa sensibilité est différente, que pour toi cela ait atteint le paroxysme du mépris de la vie humaine, je le conçois mais ce n'est pas ma vision des choses. Etre différent ne veut absolument pas dire excuser quoi que ce soit, l'horreur restera l'horreur quelle qu'en soit sa forme après c'est l'appréciation de chacun. Quant à gerber, je crois que ces temps ci tu ne digères pas très bien, et c'est encore dommage pour toi. Ne pas être d'accord sur la forme (car sur le fond quoi que tu en dises nous ne sommes pas si éloignés)n'entraine pas des mots aussi violents et ce mépris que tu exprimes envers les personnes qui n'ont pas ta forme de penser. Désespérant ? Je refuse de désespérer, j'essaie de voir dans l'autre ce qui peut être rapproché, uni, ce qui peut être construit pas détruit. En tout cas, je fais l'effort d'essayer et parfois d'y arriver, cela m'évite souvent le mépris, l'arrogance et la violence, c'est déjà pas si mal. Quant à l'humanité, depuis son apparition les hommes s'exterminent pour tout et rien, que tu penses autrement cela te regarde mais acceptes que d'autres puissent avoir une autre vision du monde. Maintenant à savoir de quelle façon, ils le font cela n'est pas vraiment intéressant, ils tuent le resultat est là, armée ou pas... tout le monde a une bonne raison pour ce faire ! Sans gerbe, sans désespoir excessif mais simplement en essayant de comprendre. Amicalement

Mis à jour par muriel le 03 décembre 2003 à 12:10

Bien pensé, bien dit.

Mis à jour par O. le 03 décembre 2003 à 12:43

Il y a une phrase dans ta réponse Olivier qui prouve clairement que tu n'as rien compris à ce que j'ai écrit et, par la même occasion, ne fait que renforcer mon mépris pour la pensée raccourcie, particulièrement le consensus mou du genou des bien-pensants que vous semblez absolument vouloir représenter ces temps-ci

Alors :

Non Muriel, tu auras beau répéter mille fois des lieux communs il n'en seront pas forcément plus pertinents. Les discours du genre "depuis son apparition les hommes s'exterminent pour tout et rien" on peut difficilement faire plus creux. L'horreur c'est comme les goûts et les couleurs c'est ça, ça dépend des gens c'est ça ? Non Muriel tout ne se vaut pas malheureusement. L'horreur ce n'est *justement* pas à l'appréciation de chacun.

Par pur plaisir sadique et puisque tu ouvres ton commentaire en disant que [je] "lis ce que [j'ai] envie de lire", je te renvoie le compliment, puissance deux pour Olivier. Visiblement vous avez la gachette encore plus facile que moi, alors - et puisque le premier éclaircissement ne vous suffit visiblement pas - je vais essayer de clarifier encore :

Je me fous de qui se fait sauter, qu'il soit noir, blanc, ousbek, arabe, juif, shintoïste. Je me fous de l'endroit où il se fait sauter. Ce qui me révulse n'a RIEN à voir avec le conflit israelo-palestinien - sinon le lien "historique" entre cette guerre et ce type d'attentats. Ce qui me fait gerber c'est l'emploi d'êtres humains comme explosifs.

Ce qui me fait gerber aussi c'est que vous ne voyiez pas la différence entre une grenade ou du napalm et un homme. Que vous ne voyiez pas ce que cela à d'absolument intolérable et en quoi c'est une évolution extrèmement inquiétante de la lutte armée. Quelle que soit la cible, l'objectif, l'endroit. C'est clair ou pas encore assez ?

L'attentat suicide est plus méprisant pour la vie humaine que la poudre, l'ak-47 ou même la bombe atomique. Le mépris et la haine des autres c'est commun, un tel mépris non seulement pour la vie des autres mais pour soi-même, pour sa propre vie c'est désespérant*.

C'est une défaite énorme de l'homme cette histoire. Alors "pas en soi condamnable", oui je gerbe.

Oh et Olivier, cette petite phrase odieuse de ton commentaire (oui oui je crois que tu vois laquelle), elle est pas seulement ridicule, elle est aussi bien plus violente que tout le mépris que je peux exprimer contre votre aveuglement politique.

*Pour la différence avec les kamikazes japonais je te laisse réfléchir. Je pense que tu y gagnerais à trouver tout seul.

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 16:07

Honnêtement, la différence avec le kamikaze japonais, je ne vois pas. Alors tant pis pour mon standing, mais va falloir m'expliquer.

"c'est pas pareil", ça ne me suffit pas. Je veux savoir pourquoi c'est pas pareil.

C'est probablement d'avoir ramassé des morceaux de gamins qui m'empêche de faire la différence entre quelqu'un explosé par un kamikaze et quelqu'un explosé par un soldat "héroïque". Au final, il y a des morceaux de viande, et l'odeur de la mort. Sauf que le jour où j'ai eu à ramasser des bouts de gamins, il y a, quelque part, un pilote d'hélicoptère qui est rentré chez lui, a embrassé sa femme, s'est ouvert une bière, et a regardé le match du lundi. Tu parlais de... mépris de la vie ?

Tout le monde méprise la vie. Tout le temps.

Pour la phrase "de trop", c'est parce que je ne parviens pas à comprendre ta gradation dans l'horreur. Je ne vois tout simplement pas la différence entre une bombe humaine et un type qui écrase un handicapé et son fauteuil avec son char.

Quand j'aurai la conviction qu'un Palestinien écrasé dans son fauteuil par un char israélien a pour toi la même valeur que les victimes d'un kamikaze, non seulement je retirerai la phrase, mais je te présenterai mes excuses les plus plates pour avoir douté. Mais là, tout de suite, je doute, parce que je n'arrive pas à comprendre que tu trouves l'un des deux moyens utilisés plus grave que l'autre, entre le conducteur de char qui se paye un vieux à roulettes et un kamikaze.

Pour moi, dans les deux cas, le mépris de la vie est le même. Je ne fais pas la différence. Si il y en a une, je veux que tu me l'explique.


Mis à jour par O. le 03 décembre 2003 à 16:30

Ce n'est pas dans "l'horreur" qui il y a une gradation, c'est dans le rapport à la vie et, en ce qui nous occupe, plutôt dans le rapport au morbide.

Le type qui se fait sauter avec une ceinture d'explosifs méprise les autres à un point tel qu'il n'a aucune considération pour sa propre vie. Sa propre existence n'a aucune valeur dans son équation du monde. Et on peut même penser qu'il est, réellemnent ou de façon feinte, content de crever. Cela n'a rien à voir avec le comportement d'un soldat, aussi répugnant soit-il.

Tu ne vois pas, tu ne vois pas. Qu'est ce que tu veux que je te dise... C'est triste que tu ne voies pas, c'est tout.

Et puisque tu en rajoutes : si tu penses réellement qu'il y a pour moi une échelle de valeurs parmi les victimes, je te laisses penser. Soit. C'est nul et non avenu, je n'y ajouterai rien.

Je te laisserai donc avec ta cour de gentil(le)s naif(ves)s qui regorgent de bonnes intentions et qui sauront, sois-en sûr, te conforter dans tout ce que tu dis y compris dans tes errements pourtant les plus criant.

R comme Rien compris...

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 17:03

Ce n'est pas dans "l'horreur" qui il y a une gradation, c'est dans le rapport à la vie et, en ce qui nous occupe, plutôt dans le rapport au morbide.

Le type qui se fait sauter avec une ceinture d'explosifs méprise les autres à un point tel qu'il n'a aucune considération pour sa propre vie. Sa propre existence n'a aucune valeur dans son équation du monde. Et on peut même penser qu'il est, réellemnent ou de façon feinte, content de crever. Cela n'a rien à voir avec le comportement d'un soldat, aussi répugnant soit-il.

Tu ne vois pas, tu ne vois pas. Qu'est ce que tu veux que je te dise... C'est triste que tu ne voies pas, c'est tout.

Et puisque tu en rajoutes : si tu penses réellement qu'il y a pour moi une échelle de valeurs parmi les victimes, je te laisses penser. Soit. C'est nul et non avenu, je n'y ajouterai rien.

Je te laisserai donc avec ta cour de gentil(le)s naif(ves)s qui regorgent de bonnes intentions et qui sauront, sois-en sûr, te conforter dans tout ce que tu dis y compris dans tes errements pourtant les plus criant.

R comme Rien compris...

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 17:03

Sam : rien à ajouter, nous sommes vraiment trop loin, toi sur ton piedestal du type qui a tout compris et moi dans ma soi disant "naïveté". La vie, elle, apprend à ceux qui n'ont RIEN COMPRIS, suffit d'attendre... Quant à la "Cour" quel mépris, quelle suffisance de ta part envers les autres je me demande vraiment qui n'a rien compris à la vie !

Mis à jour par muriel le 03 décembre 2003 à 19:59

J'attends encore mon explication sur les kamikazes japonais, Sam.

Mis à jour par O. le 03 décembre 2003 à 20:04

Muriel > Marrant, je pensais pas vraiment à toi en écrivant naïf mais enfin puisque tu ajoutes "soi disant" je m'incline...

C'est vrai je suis assez méprisant quand on m'asticote. Mais vraiment j'ai du mal à supporter les bons sentiments surtout quand il sont le socle de toute argumentation.

Quand à la cour, désolé mais c'est vrai. C'est touchant d'ailleurs. Maladroit et parfois ridicule mais touchant.

Mis à jour par Sam le 03 décembre 2003 à 20:28

Que d'incompréhensions, que de certitudes et d'aveuglement.

Sam, tu ne cherches même pas à comprendre le point de vue de O. ou de Muriel, tu tiens absolument à les voir dans l'erreur. Mais il n'y a pas de vérité incarnée, cetains ici essaient de te le dire, mais tu les envoies dans les cordes. Le monde, la vie ne sont pas si simple.

Quand O. parle de résistance, il donne des exemples qui glacent d'effroi. Je comprends très bien ce qu'il décrit. Je comprends également ta rage et ton incompréhension. Cependant, tout le monde détient une part de vérité. La bonne question est de savoir de quel côté pèse la balance? On ne peut éternellement invectiver en ne pointant que les informations qui choquent, et en omettant celles qui dérangent ou en esquivant par des pirouettes verbales.

Sur le suicide, il faut rester bien prudent. C'est un sujet bien complexe, qui demeure un mystère. Tu ne fais que le définir en écrivant: "Sa propre existence n'a aucune valeur dans son équation du monde." C'est le principe qui pousse une personne à mettre fin à sa vie. Mais la bonne question est de savoir pourquoi. Dans l'absolu, bien malin qui peut répondre. Dans le cas du Proche-Orient, il y a de sérieux indices.

En outre, je réitère que comprendre n'est pas se délecter ou accepter. Au risque d'être qualifié de niais, d'andouille, de méchant complice ou de courtisan etc. (ce qui est évidemment faux mais n'a pas d'importance). Ne pas en accepter le principe (en criant au loup, à la naïveté de gauche, aux bons sentiments etc.) biaise la discussion et rend le débat caduc.

Encore et toujours respectueusement, parce qu'il le faut. Joel.

Mis à jour par aqb le 03 décembre 2003 à 21:55

"la bonne question est de savoir pourquoi. Dans l'absolu, bien malin qui peut répondre. Dans le cas du Proche-Orient, il y a de sérieux indices."
Peut-être parce que c'est ce qu'ils apprennent à l'école ? Merci O. Grand Arafat, toi qui envoies ton peuple à la Mort parce que tu veux un Etat Palestinien qui soit judenrein...


Après les Accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne s’était mise à concevoir de nouveaux manuels scolaires témoignant d’un léger changement de fond et d’optique. L’étude des manuels scolaires réalisée en 2001 par MEMRI, sous le titre « Récit du nationalisme palestinien », indiquait que les manuels palestiniens édités après Oslo reflétaient un effort d’ensemble pour contenir la virulence du venin anti-israélien : l’incitation directe à la violence avait considérablement diminué tandis qu’un notable effort de valorisation des valeurs de liberté et de démocratie avait été déployé. (1)

En 2003 toutefois, un nouveau manuel du ministère de l’Education de l’Autorité palestinienne, intitulé « Culture islamique » et destiné aux élèves de Première, révèle un retour à l’incitation au djihad et au martyre. (2) Voici quelques passages tirés de ce manuel :

Le rôle de l’Etat dans l’islam

(page 98) : « (L’une des) fonctions de l’Etat est de renforcer le lien entre l’Homme et son Créateur (…), de défendre la religion et de la protéger des innovateurs (hérétiques) et des sceptiques (…), de préparer la nation au djihad et de défendre le pays contre ses ennemis (…), d’accroître le niveau de connaissance de la nation (…) car pour accomplir son devoir religieux et connaître les commandements religieux, il faut un certain degré d’érudition et d’éducation. »

(Page 104) : « Cette nation devrait soutenir le dirigeant dans tous ses efforts de progrès (…), (participer) aux affaires extérieures par le djihad et aux affaires intérieures par (…) un renouveau industriel, agricultural, moral et social (…) en adhérant aux lois religieuses (…) »

Djihad et propagation de l’islam

(Page 208) : « L’islam est la religion d’Allah pour tous les êtres humains. Elle doit être proclamée et elle doit inviter (les gens) à l’adopter de manière avisée, au moyen de sermons adaptés et de débats amicaux. Ces méthodes sont toutefois susceptibles de se heurter à une certaine résistance et les prédicateurs peuvent se voir empêcher d’accomplir leur devoir (…) Alors, le djihad et le recours à la force physique contre les ennemis deviennent inévitables (…)

« Djihad » est un terme islamique qui signifie « guerre au sein des autres nations ». La différence est que le djihad a des objectifs nobles et élevés et n’est mené que pour Allah et pour Sa gloire (…) (En revanche), les guerres menées par les autres nations sont le fait de la malveillance, de l’agressivité, de la soif de pouvoir, (du désir) d’étendre son influence, piller, tuer, réaliser ses ambitions et ses aspirations (propres), comme dans le cas de la guerre que les pays occidentaux ont mené pour exploiter les pays islamiques à des fins impérialistes, pour dominer les citoyens musulmans, dérober leurs ressources et leurs richesses (…) »

(Page 209) : « A la Mecque, le Prophète d’Allah a appelé (la population à adhérer) à l’islam en présentant des preuves (…) Ses armes et celles de ses compagnons à ce stade de propagation du message (de l’islam) étaient la persévérance et la retenue. (Mais) suite à la migration du Prophète vers Médine et à l’émergence là-bas d’une société islamique, il ne fut plus possible d’éviter le combat contre l’agression et les polythéistes (…) Après ces évènements, le djihad est devenu une obligation pour tous les musulmans (…)

Le Prophète d’Allah a pratiqué le djihad pendant son séjour à Médine ; ses compagnons et disciples ont suivi sa voie.

Le djihad est-il cependant un devoir personnel (Fardh’Ayn), que tout musulman à l’obligation de respecter, ou un devoir collectif (Fardh Kifaya) ? C’est vraisemblablement un devoir collectif. Si certains musulmans (seulement) le remplissent, il n’est pas exigé de tous, dans la mesure où (les actions des combattants) suffisent (…)( En revanche), si nul ne pratique le djihad, tous les musulmans se rendent coupables de négligence.

Le djihad devient un devoir personnel dans les trois cas suivants :

1° a Quand des musulmans sont attaqués. Quand il existe une présence ennemie en pays musulman, le devoir des citoyens (musulmans) de ce pays est de combattre l’ennemi et de le chasser. S’ils en sont incapables, le devoir personnel (de djihad) incombe alors à leurs voisins, jusqu’à ce que l’ennemi soit vaincu et anéanti (…)

2° b Dans le cas d’un appel général aux armes. Quand un dirigeant musulman appelle aux armes, ou appelle un groupe donné aux armes, les musulmans ont le devoir de répondre à cet appel (…)

3° c Quiconque assiste à une bataille a le devoir de se battre contre l’ennemi en prenant part au combat (…) »

(Pages 210-211) : (Les différents) types de djihad :

a. Le djihad physique – ou participation (au combat) contre l’ennemi. L’attaquer directement avec des armes, au moyen d’une participation effective au combat en se sacrifiant pour Allah. Telle est l’ultime obligation du (croyant). Allah a promis le Paradis à tous ceux qui participeraient personnellement au djihad en Son nom, et de les restituer sains et saufs à leurs familles avec un important butin de guerre.

b. Le djihad matériel : celui qui mène ce type de djihad contribue financièrement à l’équipement des armées musulmanes en armes variées, à leur approvisionnement, aux moyens de transport terrestres, maritimes et aériens et à tout ce dont les combattants du djihad ont besoin pour vaincre l’ennemi, glorifier le nom d’Allah et renforcer Sa foi. Egalement compris dans le djihad matériel se trouvent l’édification d’installations militaires, de fortifications, de forteresses, d’aéroports et de ports maritimes dont les armées musulmanes ont besoin, ainsi que la construction de dispensaires médicaux et d’hôpitaux destinés aux soldats du djihad et à leurs familles, et l’octroi de fonds aux combattants du djihad et à leurs familles.

c. Le djihad des idées – le djihad par la bouche et la plume, consistant à fournir des preuves irréfutables contre les ennemis et les inviter à (reconnaître) Allah. Ce djihad se mène au moyen de sermons, par l’écriture, les chants, etc.

d. Le djihad par le (…) contact avec les participants au djihad et en prenant part à des actions liées au djihad, comme le transport de soldats ou de l’approvisionnement leur étant destiné, comme servir à manger et à boire aux soldats, prendre soin des blessés et protéger une position (militaire).

La nation islamique a aujourd’hui un besoin urgent (de raviver) l’esprit du djihad chez ses fils, tous types de djihad compris, et de mobiliser toutes ses ressources à la consolidation de la religion d’Allah (afin de) forcer Ses ennemis (à se rendre). »

(Page 123) : « Le djihad est une nécessité vitale. Une nation ne peut défendre sa religion, son honneur et sa patrie si elle n’est pas en mesure de le faire. C’est pourquoi l’islam a imposé (l’obligation) du djihad à la nation musulmane le jour où une société et un Etat (musulmans) sont nés à Médine (…) »

Répandre l’islam

(Page 124) : « Allah a enjoint les musulmans à convaincre les gens (de la véracité du message de l’islam) avec sagesse, par des sermons adaptés et des débats amicaux, afin que la diffusion de l’islam se fasse par la persuasion intellectuelle, la gratification intérieure et dans la sérénité, et non par la contrainte, car Allah a dit : « Nulle contrainte en religion (…) (le Coran 2 : 256)

(Toutefois), quand les despotes s’opposent aux sermons islamiques, empêchent les prédicateurs d’annoncer la bonne nouvelle (de l’islam) à la population, construisent des barrages, et des obstacles sur le chemin des prédicateurs et empêchent la parole d’arriver jusqu’au peuple, le djihad devient la seule manière de franchir les obstacles qui privent les êtres de la liberté de choix et empêchent la propagation de l’islam. Le Prophète d’Allah a enjoint les adeptes du djihad à ne pas initier (d’emblée) de guerre contre leurs ennemis, mais à leur proposer l’islam, et s’ils le refusent, à leur suggérer de payer la Jizya (impôt imposé aux non-musulmans sous souveraineté musulmane) (….), et s’ils s’entêtent à refuser, à les combattre.

Le djihad est considéré comme un moyen de renforcer la nation et (d’assurer) sa victoire par la lutte armée quand toutes ses ressources, sa force et son potentiel sont mobilisés (…) Le djihad est également considéré comme une source de bien-etre et de prospérité pour tous les musulmans. Après avoir remporté la victoire, le guerrier du djihad retourne chez lui avec de hautes apirations et la tete haute, remerciant Allah de sa bonté. S’il est béni de shahada (martyr) et d’honneur, son ame retourne au Créateur pour vivre une autre vie, (etre) comblée de recompenses et d’honneur, d’une vie de grace accordée par Allah, ainsi que le dit le Coran (3 : 169-170) : « Ne considérez pas comme morts ceux qui ont péri pour la cause d’Allah, mais comme vivants et comblés par leur Seigneur (…) »

(Page 215) : « La nation islamique doit répandre l’esprit du djihad et l’amour du sacrifice de soi (shahada) parmi ses fils, de génération en génération, et plus encore à une époque où le matérialisme prédomine dans l’esprit des gens et où ces derniers renoncent au djihad face à un ennemi qui cherche à les (exploiter) (…) Il est clair que le respect et le pouvoir de la nation islamique dépendent de la préservation d’un fort esprit de djihad. Quand cet esprit s’affaiblit et que la nation n’a plus le pouvoir d’aider ses éléments faibles et de les défendre contre ses ennemis, elle se trouve attaquée de l’extérieur ; les agresseurs la convoitent, l’humilient, pillent ses ressources, tuent ses habitants, conquièrent sa terre et s’y installent pour mener une vie d’immoralité »

Conséquences de l’ignorance du djihad

(Page 304) : « A. Les ennemis occupent les territoires musulmans ; les ressources (des musulmans) sont pillées, leur sang est versé, leur honneur est terni ; en conséquence, ils vivent dans la honte et l’oppression. B. Ils perdent la grande récompense promise par Allah aux combattants du djihad et aux Shuhada (martyrs). C. Un châtiment sévère au jour du Jugement. »

(Page 305) : « Allah a enjoint les infidèles à prendre part au djihad en toutes circonstances, que cela leur soit facile ou difficile, qu’ils soient peu nombreux ou en grand nombre, en temps de prospérité comme en temps de disette, qu’ils soient forts ou faibles. Le djihad doit se faire par le sacrifice de soi ou (être de nature) matérielle, pour la gloire du nom d’Allah. C’est ainsi qu’il convient de jouir de ce monde et de réussir dans l’au-delà. »

Le châtiment réservé à ceux qui abandonnent l’islam

(Page 155) : « La raison logique justifiant l’exécution d’une personne qui abandonne l’islam est la suivante : rien dans l’islam ne contrarie la nature humaine. Quiconque adhère à l’islam après avoir reconnu sa vérité, et goûte sa douceur pour ensuite l’abandonner, se rebelle contre la vérité et la logique. Comme tout autre régime, l’islam doit se protéger. C’est pourquoi ce châtiment (l’exécution) est le sort de celui qui abandonne l’islam ; en effet, ce dernier répand le doute sur l’islam (…)

L’abandon de l’islam est un crime qui entraîne une punition sévère (…) (Les étapes à suivre sont : )

a. Encourager (le pécheur) à abjurer immédiatement (…)
b. L’avertir des conséquences de son entêtement à vouloir abandonner l’islam, c'est-à-dire le prévenir de son exécution.
c. Exécuter le pécheur s’il persiste à vouloir abandonner l’islam (…) »

Les activités des missionnaires chrétiens

(Page 252) : « Les missionnaires forment l’une des institutions occidentales au service de l’invasion intellectuelle du monde musulman. Ils ont essayé de pousser les musulmans à quitter l’islam en affaiblissant leur foi et en leur faisant adopter le mode de vie chrétien. Extérieurement, ils appellent à adopter la foi de Jésus, mais en réalité, ils s’efforcent de faciliter l’invasion intellectuelle occidentale des pays islamiques (…) Les organisations missionnaires dans le monde islamique ont tenté d’affaiblir la foi des musulmans, de remplacer l’idéologie islamique par des idées laïques et d’ouvrir la voie à l’occupation des pays islamiques en y essayant l’impérialisme (…)

Le mouvement missionnaire a laissé des traces profondes dans la vie islamique, dont voici des exemples :

1.1 L’admiration et l’adoption du mode de vie occidental (…) Les valeurs matérialistes d’exploitation de l’Occident et la vision du monde occidental étaient si populaires que de nombreux musulmans y aspiraient, se tournant vers la culture et la littérature occidentales.

2.2 L’affaiblissement de l’esprit islamique de la jeune génération, consécutif à l’affaiblissement de la foi et à l’adoption des principes et des idées contagieuses de l’Occident. Des idées capitalistes, communistes et athées se sont propagées parmi les musulmans (…)

3.3 L’influence occidentale sur le système éducatif des pays islamiques. Les missionnaires, aidés par l’impérialisme, ont su traduire leur philosophie et leur culture en fondements éducatifs dans plusieurs pays islamiques. L’histoire et la culture occidentales sont devenues la principale source d’apprentissage et d’éducation des sciences pour les petits musulmans (…)

4.4 La diffamation de l’histoire islamique et de l’histoire de la vie des califes musulmans, la présentation de l’histoire islamique comme (une série) de conflits, de guerres civiles, de révolutions, de batailles pour le pouvoir, comme la répression des citoyens (…) La mise en cause de l’islam, de son Prophète et de la véracité de ses prophéties, et la propagation d’idées fausses, comme de prétendre que l’islam s’est répandu par l’épée et la coercition. Et l’incrimination des lois sur le divorce et la polygamie en décrivant comme inhumains les châtiments institués par la loi islamique. »


Signé : R comme Robot.

Mis à jour par Zarathoustra le 03 décembre 2003 à 23:15

Il n'en fallait pas plus pour nous convaincre merci Robot ! Et finement vue ton intro.
Judenrein ben ouais c'est ça le truc ! hé

Mis à jour par Fabrice le 04 décembre 2003 à 00:03

LE COMING-OUT DE FABRICE
Ah, enfin ! Un national-socialiste qui dit le fond de sa pensée.

Je vous laisse, vous avez sûrement des convois à préparer...

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 00:34

Tiens, mon Zara, ton texte, là, il me fait penser à cet interview d'un juif péruvien récemment immigré et converti au pas de charge dans une communauté kahaniste à Tapuah, près de Ramallah (Ha'aretz, 19 juillet 2002 - dans le supplément weekend) qui se terminait ainsi :
He bases this belief on his scientific view of Judaism: "The Arab has the instinct of murder and killing like all gentiles, and only Jews do not have that instinct - that is a genetic fact."

But if you were not born a Jew genetically, don't you have that instinct?

Ben-Haim: "Maybe it was there, but it makes no difference, because now we are all Jews."

Conclusion : il y a des tarés des deux côtés, mon Zara. Les deux camps peuventt se renvoyer leurs tarés à la figure, et ça m'arrive aussi, mais dans l'absolu, ça ne risque pas de faire avancer grand-chose.

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 06:37

je me fais traiter de nazi pour 24 mots.
au vu de tout ce que tu as dit sur ce cite je te traîte juste de connard.

Mis à jour par Fabrice le 04 décembre 2003 à 13:26

FABRICE
Non, pour un seul : judenrein.

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 13:49

Zara, c'est TOI qui a écrit Judenrein en premier. Fabrice ne faisait que te le renvoyer. Il aurait du écrire plus clairement que ton assertion était un tissu de conneries. C'est maintenant fait.

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 14:06

O.
Je l'ai effectivement écrit en premier, parce que je condamne Arafat et son objectif de créer un Etat Palestinient ethniquement pur.

Fabrice - qui, au passage, est assez grand pour se défendre tout seul -, l'approuve : "Judenrein ben ouais c'est ça le truc !"

Si tu ne sais pas faire la différence entre une condamner et approuver, je n'y peux rien. Je t'ai déjà conseillé maintes fois d'ouvrir ton dictionnaire.

"ton assertion était un tissu de conneries". Comme d'habitude : prouve-le. Montre-moi que ce livre n'existe pas. Montre-moi que le Jihad Islamique et le Hamas ne créent pas des "écoles" et des "camps de vacances" où les mômes sont endoctrinés par la haine du Juif. Montre-moi que certains de ces camps ne portent pas le nom d'un "martyr" - i.e. un enculé qui s'est suicidé et a "suicidé" tous les civils qui se trouvaient à sa périphérie -, montre-moi que la télévision d'Etat de l'Autorité Palestinienne ne diffuse pas des joyeuses mélodies dès qu'un de ces lâches attentats est commis, et montre-moi tous les équivalents en Israël.

En attendant, tu pourras toujours essayer de brûler ce livre...

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 14:26

O.
Au sujet de l'interview de ton Juif péruvien, comme d'habitude, dès que je rapporte quelque chose qui ne te plaît pas, tu changes de sujet et tu pratiques l'amalgame.

Le manuel scolaire destiné aux élèves de Première est quelque chose de concret, de tangible, de disponible. Les propos de ton Péruvien relèvent eux du délire pur et simple parce qu'ils sont absolument invérifiables. Que tu ne saches pas faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, me laisse - une nouvelle fois - perplexe.

A part ça, nous sommes d'accord sur un point : "il y a des tarés des deux côtés".
Sauf que ce qui m'intéresse, c'est le nombre de ces tarés de chaque côté. De ce point de vue, le dossier palestinien est nettement plus fourni...

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 14:51

Zara, ça fait plus de deux ans que les Palestiniens ne vont plus à l'école. Et ce que ça leur inspire est bien plus grave que le contenu de ton bouquin, d'où qu'il sorte (désolé, l'expérience aidant, tout contenu de MEMRI/MENA est par définition sujet à caution : ça ne colle *jamais* à la réalité du terrain.)

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 14:58

"ça fait plus de deux ans que les Palestiniens ne vont plus à l'école".
Vraiment ? Alors pourquoi imprimer ces livres, et plus généralement, à quoi servent les fonds généreusement distribués par l'Union Européenne à l'Autorité Palestinienne s'ils ne servent pas à leur éducation ?

"l'expérience aidant, tout contenu de MEMRI/MENA est par définition sujet à caution : ça ne colle *jamais* à la réalité du terrain."
Un exemple, juste UN. PLEASE.

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 15:13

Simple : je n'ai jamais vu aucun des deux organismes pondre un article racontant l'utilisation de boucliers humains par l'armée israélienne, sinon pour démentir. Or je sais que c'est vrai : je l'ai vu. Plusieurs fois.
Voilà. au boulot.

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 15:32

ça, c'est ce que j'appelle une information vraiment intéressante.
Qui étaient ces boucliers humains ?

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 15:52

Docteur Mohammad Skafi. UPMRC Ramallah. 1er avril 2002. Aux alentours de 15 heures. Parmi les témoins un député européen. Tu veux son adresse ?

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 16:07

Les réponses automatiques du robot s'affinent? :)

Mis à jour par aqb le 04 décembre 2003 à 16:10

"Docteur Mohammad Skafi. UPMRC Ramallah. 1er avril 2002. Aux alentours de 15 heures".

!!!!!!

C'est ça TES bouclierS humainS ?! Un seul homme ?
Je m'attendais à des légions d'humanitaires, d'enfants, de vieillards, moi !

Maintenant, je comprends pourquoi tu n'aimes pas entrer dans les détails...


(dans le doute : tu en as d'autres, ou ta liste s'arrête là ?)

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 16:33

T'es vraiment un sale con.
Fin de transmission.

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 17:06

O.
Je ne sais pas pourquoi tu te vexes : je n'ai pas écrit que ton témoignage était faux - si c'est ce que tu penses. Bien au contraire.

Ce que je critique, c'est simplement le fait que tu m'avais promis monts et merveilles ("je l'ai vu. Plusieurs fois."), et que tu te contentes finalement de me citer le nom d'UNE SEULE PERSONNE.

J'appelle cela une GENERALISATION : d'un cas particulier, tu élabores toute une théorie.

Et, comme il semble que ta liste s'arrête là, excuse-moi de ne pas plus te prendre au sérieux...
mais je t'avais prévenu : ce sont les détails qui m'intéressent. L'image générale suivra naturellement.

Mis à jour par Zarathoustra le 04 décembre 2003 à 18:11

Sur ce coup-là, même en soignant la "précision du langage" comme tu te plais à le faire ici, je rejoins Olivier et d'autres, tu es vraiment con. Il n'y a pas d'autre mot.

Mis à jour par gemp le 04 décembre 2003 à 18:32

Pauvre naze. Le bouclier humain dans l'armée la plus morale du monde est tellement une pratique courante que ça a un nom. Ca s'appelle la "neighbor practice", au nom moins pittoresque que sa cousine la "pressure cooker" qui est elle la pratique consistant à faire sauter une maison avec les occupants dedans. Ca aussi, c'est tellement courant que ça a un nom.
Mensonge, balivernes, j'ai pas de LISTE. Et si j'en avais une, ça ne suffirait pas parce que je ne saurais pas fournir le NUMERO DE SECU, je suppose. Ou le poids exact de l'otage. Avec les gens comme toi, faut s'attendre à toutes les incongruités.

Mais voilà que la cour suprème de l'état d'Israël s'en mêle. Devant le nombre de témoignages, elle a cru bon de devoir enjoindre à l'armée (la plus morale du monde) d'arrêter d'utiliser des boucliers humains. L'armée a promis.

Le 14 août 2002, le président de la cour suprème a interpelé le chef d'état major en lui rappelant sa promesse. Qui est toujours lettre morte.

Effie Eitam, ministre, déclare que la vie d'un soldat vaut plus que celle de n'importe quel arabe et que la "neighbor practice" est parfaitement morale et justifiable.

Les exemples d'utilisation de boucliers humains sont légion. Amnesty, HRW, l'UNRWA ont protesté des dizaines de fois.

Mon amie Julia, allemande, a elle aussi été prise en bouclier. Moi aussi. Tu sais ce que c'est, d'avoir le canon d'un M4 sur la tempe ? Moi oui.

Tu me demandais "un cas, un seul". Je te l'ai fourni.

Maintenant, sombre imbécile, j'ai fait l'effort de t'adresser la parole. Une fois. Visiblement une fois de trop. La dernière.

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 18:42

Zaza, je crois que si j'étais nazi je prendrais un pseudo, comme toi. Un truc qui jette quoi...genre Nietschéen... catégorie esthète turbulent...

Et puis t'es vraiment un con, pourquoi feindre de ne pas saisir mon ironie (qui ne vaut certes pas grand chose)dans la phrase où il y a le mot 'judenrein'(et je ne sais pas commet utiliser les italiques sur ce truc)alors que tu comprends très bien celle de la phrase qui précède ?
je me cite "Et finement vue ton intro"

Et relis 'si c'est un homme'ou juste le début du journal d'Anne Frank avant d'utiliser des gros mots que tu ne vois que comme des armes de guerre rhétorique.

I quit.

Mis à jour par Fabrice le 04 décembre 2003 à 21:17

Pour les italiques, je t'envoie un mail. :)

Mis à jour par O. le 04 décembre 2003 à 21:24

Pour en revenir au sujet...
Sur le meme theme, mais plus developpe - je crois bien qu'elle va dans le meme sens que toi sur le fond, cet article d'une Palestinienne, Samah Jabr, sur Solidarite-Palestine:
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-pal-031110-1.html

amities,
Christine.

Mis à jour par Christine le 05 décembre 2003 à 12:43

Pr clr l bc l'gnrnt d l'rtcl q ct Chrstn, t q, n prlnt d'"ccptn llgl", rclm n ft xctmnt l mm chs q'rft : n tt Plstnn, d Jrdn l Mdtrrn, q st >jdnrn ( mns q ls Jfs n s dcdnt rprndr lr sttt d dhmms d'trfs, sttt q'ls cnsrvnt ncr - vc ls chrtns - Sdn, c mgnfq ps slmq q ldt gnrnt prsnt cmm n tt "pprm") :

"Prmttz-m d'ffrmr clrmnt t smplmnt cc: ls Jfs n srl n'nt prs l trr d prsnn.

Qnd Mrk Twn vst l Trr Snt XX scl, l ft trs dç. l n vt prtqmnt prsnn. l l dcrvt cmm n vst trr d dsltn. L ps q ns cnnssns jrd'h ss l nm d'srl tt prtqmnt dsrt [1]. dbt d XX scl cl cmmnç chngr. Ds Jfs vns d mnd ntr s mrnt rvnr dns lr ptr ncstrl, l Trr Prms q Mïs t Js vnt cnqs, ds mllnrs prvnt, ns q l crnt Chrtns t Jfs, ss ls rdrs drcts d D. Cl n vt ps dr q'l n’ t ps tjrs n frt prsnc jv sr ctt trr, n prtclr dns t tr d Jrslm. n 1854, sln l cmpt-rnd pbl dns l Nw rk Trbn, ls Jfs rprsntnt ls dx trs d l ppltn d ctt vll snt. Qll st l src d ctt sttstq ? n jrnlst, nv spcl Mn-rnt pr l Trbn. l s'pplt Krl Mrx, c Krl Mrx l.

n gd d l Plstn t d l Sr, pbl n 1906 pr Krl Bdkr, llstr c ft : lrs mm q l'mpr ttmn mslmn rgnt sr l rgn, l ppltn mslmn d Jrslm tt mnm. C lvr stm l ppltn ttl d l vll 60.000 hbtnts, dnt 7.000 Mslmns, 13.000 Chrtns t 40.000 Jfs. "L nmbr d Jfs s'st cnsdrblmnt ccr drnt ls drnrs dcnns, mlgr l'ntrdctn d'mmgrr d pssdr ds trrs q lr st ft", dclr c lvr. Bn q ls Jfs snt prscts, ls vnnt qnd mm Jrslm t rprsntnt l vst mjrt d l ppltn, dj n 1906. t bn q ls Mslmns prclmnt jrd'h Jrslm cmm l trsm vll snt d l'slm, qnd l vll tt ss rgm mslmn, ls n l mnfstnt q trs p d'ntrt.

Lrsq ls Jfs vnrnt, drnnt ls mrcgs t fsnt flrr ls dsrts, n phnmn ntrssnt s prdst. Ls rbs svrnt. J n ls n blâm pnt. ls vnt d bnns rsns d vnr. ls trvnt ds mpls. ls vnnt pr l prsprt. ls vnnt pr l lbrt. t ls vnrnt nmbrx.

Wnstn Chrchll bsrv n 1939: "ns, ln d' tr prscts, ls rbs snt rrvs n mss dns c ps, s' snt mltpls jsq' c q lr ppltn gmnt mm pls q ls cmmnts jvs d pr l mnd n'vnt p mblsr d Jfs." Ps rrv 1948 t l grnd prttn. Ls Ntns ns prpsrnt l crtn d dx tts dns l rgn, l'n jf, l'tr rb. Ls Jfs l'ccptrnt vc grttd. Ls rbs l rjtrnt frcmnt t dclrrnt l grr.

Ls ldrs rbs dmndrnt x rbs d qttr l zn pr n ps tr prs dns ls chngs d trs. ls prrnt rvnr dns lrs msns, lr dt-n, prs q'srl st crs t ls Jfs dtrts. L rsltt n ft ps cl q'ls scmptnt. Sln ls stmtns ls pls crnts, plsrs cntns d mllrs d'rbs frnt dplcs d ft d ctt grr, ms nn pr n grssn srlnn, nn pr n ccprmnt ds prprts fncrs pr ls Jfs, nn pr n xpnsnnsm srln. n rlt, l xst d nmbrx dcmnts hstrqs mntrnt q ls Jfs nt nstmmnt dmnd x rbs d rstr t d vvr vc x n px. Ms, trgqmnt, cs drnrs chsrnt d prtr.

54 ns pls trd, ls nfnts t ptts-nfnts d cs rfgs vvnt ncr bcp trp svnt dns ds cmps d rfgs, t c nn d ft d l’ntrnsgnc srlnn, ms prc q'ls nt t bsvmnt tlss cmm tl pltq pr ls pssncs rbs. Cs pvrs mlhrx rnt p tr nstlls n n smn pr ls rchs tts rbs ptrlrs, q cntrôlnt 99,9% d l ttlt ds trrtrs d Mn-rnt, ms ls snt grds cmm d vrtbls prsnnrs, rmpls d hn nvrs l mvs cbl, ls Jfs, t tlss cmm rms n tnt q mrtrs-scd pr ls dtntrs rbs d pvr.

Tll st l vrtbl hstr mdrn d cnflt rb-srln. Jms ls Jfs n'nt rrch ls fmlls rbs d lrs frs. Qnd l trr vt n dtntr, ls n chtnt ls ttrs d prprt lrgmnt xcssfs, pr pvr vr n l vvr l’br ds prsctns q’ls vnt sbs prtt dns l mnd.

Dr q ls srlns nt dplc q q c st st n nrm t flgrnt mnsng dns d'n lng sr d mnsngs t d mths q nt mn l mnd pnt l st prt cmmttr, ncr n fs, n tr grnd njstc nvrs ls Jfs.

Jsph Frh

---------------------------

[1] "L trr d'srl (bpts 'Plstn' pr l'mpr rmn t rbpts 'Plstn' pr ss dscndnts ngl-sxns) tt qsmnt vd t dsl vnt ls grnds mvmnts mgrtrs d l fn d XX scl, cmm n tmgnrnt ts ls rchlgs t crvns q l vstrnt l'pq. Thms Shw, Cnstntn Vln, lxndr Kth, J.S. Bcknghm, lphns d Lmrtn, Mrk Twn t rthr Stnl s'ccrdnt ts sr l ft q l 'Plstn' tt n dsrt prsm d rrs brgds". (Lmr Lvnt, mnstr srlnn d l'dctn ntnl, "srl : m prt d vrt", L Mnd, 21 dcmbr 2001.

[2] "Jrslm st n chrnr ntr d mrlls. Tt prrt, ls chns mrts dns ls rs, ls rlgns dns ls glss. l qntt d mrds t d rns. L jf plns vc sn bnnt d rnrd glss n slnc l lng ds mrs dlbrs, l’mbr dsqls l sldt trc ngrd rl, tt n fmnt, sn chplt mslmn…" Gstv Flbrt, Crrspndnc"

Mis à jour par Zrthstr le 05 décembre 2003 à 14:28

Le conflit du Proche-Orient est, définitivement, le plus fabuleux révélateur de la connerie humaine qui se puisse concevoir.

Mis à jour par Giorgio le 05 décembre 2003 à 18:45

., GMP, tc.
Cmm vs smblz prtgr ds vlrs cmmns - n crv t n dctnnr -, j' tnt vs rpndr cllctvmnt (n mt q vs ft bndr frntqmnt).

Cl fst QTR JRS q j'sss d'btnr ds rpnss >smpls ds qstns q n l'tnt ps mns. Vs vz t glblmnt ncpbls d' rpndr - qnd vs dgnz mm l fr - trmnt q pr mprs, cndscndnc, gnrnc crss, t n snt d'n lngg cmpltmnt tmts bs d'nmtps, d smls, t d'nslts dgns d gsss d ht ns (dj q vtr lngg n'st ps trs vl...).

QTR JRS pr q'nfn l Grnd . s srt ls dgts d cl t cmmnc m'ntrssr n ctnt ds >srcs tlls q sn jrnl (j cnstt d'llrs q sn crtr st bn mllr qnd l s brn fr d dscrptf, cr l rhtrq, c n'st vrmnt ps sn frt) t c tmgng sjt ds bclrs hmns ( c prps, t frs bn d'pprndr lr, . l'brt : j n' ps dmnd N NM, ms N XMPL d cs "cntns d MMR/MN pr dfntn sjts ctn", t j t' dmnd q tNT cS bclrS hmnS).

Ft-l q j vs pss chq fs dns vs drnrs rtrnchmnts q vs frnssz l'nfrmtn q j dmnd >ds l dbt ?

Vs ts vrmnt lrds, t c'st rllmnt pnbl d vs dmndr ds nfrmtns.

Cl tnt dt, mntnnt q l Grnd . vrt sn sphnctr t q'l n st fnlmnt srt qlq chs d'ntrssnt, j vs llr jtr n l sr ls sts d'mnst, d HRW, t d l'NRW.

Mis à jour par Zrthstr le 05 décembre 2003 à 21:44

Le Zara se vulgarise ces temps-ci...

Vous êtes vraiment lourds, et c'est réellement pénible

L'arroseur arrosé?

Mis à jour par aqb le 05 décembre 2003 à 22:15