29 novembre 2003
Pas blaireau... ?

Le parti travailliste de Tony Blair, en Angleterre, a lancé une initiative qui s'appelle "the Big Conversation". Visiblement, l'idée de base, à savoir rencontrer les gens de l'Angleterre d'en bas, discuter, sonder la base, n'est pas nouvelle, et a comme un rancide parfum de déjà-vu.

Sauf si...

Dans le Guardian d'aujourd'hui, Jonathan Freedland, pas exactement le journaliste préféré du gouvernement britannique, donne son compte rendu d'une séance de la "Big Conversation". Par petits groupes autour d'une tasse de thé (on ne se refait pas), un ministre ou un parlementaire et quelques personnes "normales", chaque table discutant d'un sujet différent. Blair lui même, passe de table en table, prenant des notes, écoutant, et prenant la parole à la fin de la séance pour une synthèse.

Racontée par Freeland, cette "Big Conversation" pose une question : et si il était encore possible de faire de la politique proprement ?

Écrit par O. le 29 novembre 2003 à 10:22
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