28 novembre 2003
Le zen dans l'art de s'accrocher aux branches

Le conseil de gouvernement de l'Irak a des états d'âme. Ou de portefeuille, ce qui pour certains des membres semble être un peu la même chose.

Voila que le ciel leur tombe sur la tête. Après avoir annoncé un grand bond en avant avec la dernière girouetterie en cours, quelques uns ont réalisé que ça impliquait... leur dissolution.

Alors les propositions pleuvent. On pourrait pas rester un peu plus longtemps ? Comme conseil des sages ? Comme sénat ? Comme euh... enfin rester quoi !

Au premier rang on trouve bien évidemment l'ineffable Chalabi qui met en avant les propositions les plus invraisemblables, mais espère passer au bénéfice du nombre : qu'on lui donne ce qu'il vaut (un fauteuil) pour qu'il arrête d'être un embarras majeur pour les gens autour de lui qui essaient réellement de faire quelque chose. Enfin c'est la seule justification rationelle que je trouve à sa gesticulation du moment.

Qui se souvient des images mises en scène des premiers jours de la guerre où Super Chalabi descendait d'un hélicoptère américain, accueilli par un groupe improbable de types en tenue de combat impeccable qui dansaient en faisant tourner leurs kalachnikov au-dessus de leurs tête ?

Article original ici.

Écrit par O. le 28 novembre 2003 à 11:46
Réactions

Tres interessant. A mon sens, cela prouve une fois de plus l'interet du 'ethical banking': l'art de trouver l'equilibre entre ses finances et ses principes.
Choquant, pour une organisation soi-disant NON- gouvernementale...

Mis à jour par Christine le 28 novembre 2003 à 13:23