Élégance...

Le nom de Tom Hurndall vous dit quelque chose ? Non ? Souvenez-vous : un militant pacifiste anglais, qui s'était précipité de son plein gré sur une balle de fusil qui ne faisait que passer, dans un camp de réfugiés à Rafah.

Sisi, j'vous jure ! Il s'est pour ainsi dire tué tout seul ! Enfin non : il n'est pas mort, il est dans le coma depuis plusieurs mois. Les mauvaises langues vous diront qu'il a été abattu de sang froid par un soldat israélien pendant qu'il essayait de s'interposer entre un groupe de soldats et un groupe de gamins à Rafah. Mais l'armée dit qu'elle n'y est pour rien. Et si l'armée israélienne dit qu'elle n'y ait pour rien, hein... c'est pas moi qui vais chercher la petite bête.

Elle n'y est tellement pour rien, l'armée israélienne, que l'état d'Israël, après plusieurs mois de négociations, a envoyé un chèque, représentant en gros la moitié de la somme dépensée par la famille pour rapatrier Hurndall sous respirateur. Le lettre avec le chèque indique bien qu'il s'agit d'un paiement de compassion et en aucun cas une admission de responsabilité.

Le chèque aurait du être remis lors d'une entrevue à l'ambassade israélienne à Londres, mais a finalement été envoyé par la poste après annulation de la rencontre.

La grande classe, quoi...

Article d'origine ici.

Et puis de toute façon, le chèque, de la banque nationale d'Israël, était en bois. Il a été rejeté pour insuffisance de provision.

Écrit par O. le 21 novembre 2003 à 06:27