Le blues du traducteur solitaire...
J'adore faire de la traduction. Bon, quand ça parle d'un domaine que je ne maîtrise pas tout à fait, c'est plus dur, mais c'est encore un plaisir.
Ce qui gâche, c'est quand le texte d'origine est écrit par un type qui a divorcé de Dame Grammaire parce qu'elle ronflait, Dame Syntaxe parce qu'elle sentait des pieds (qu'il dit), et finalement de Dame Orthographe parce qu'elle mettait trop souvent les points sur les "i". Les types qui divorcent trois fois de suite, je me demande si c'est vraiment de la faute de leurs femmes successives, hein.
Conseil gratuit aux grands patrons de l'informatique : demandez toujours à un humain normal (c'est à dire pas un programmeur) de jeter un oeil au manuel avant de le faire traduire. Ca évitera que la moitié de l'univers se moque, après coup. Parce que si déjà la version originale avance à tâtons sur les sentiers tortueux du côté abscons de la Force, imaginez ce qu'il adviendra de la version traduite !
Si quelqu'un a une idée, même vague, de l'identité du saint patron des traducteurs, vu que j'en suis à ce stade de désespoir, n'hésitez pas à le faire savoir.
[Entre les oreilles : Hunter - Björk]
Écrit par O.
le 25 octobre 2003
à 11:45