Les bons conseils de Tonton O.
La lecture de cet article du Guardian, consacré à la technologie nécessaire à la réalisation de ce que Clarcke et d'autres auteurs de science-fiction ont défini comme un ascenseur spatial, et aux progrès réalisés dans ce domaine, m'amène à me souvenir opportunément d'une trilogie que j'ai soudainement très envie de relire : Red Mars, Green Mars, et Blue Mars de Kim Stanley Robinson. (le lien est un site en français...)
Ce qui m'amène à rappeler à l'assistance éperdue que Quicksilver, de Neal Stepenhson, sort le 22 septembre !!!
Je vais d'ailleurs dès cet après midi voir en ville si la grande librairie du coin l'aura dès le premier jour, et hardcover ou pas, je me l'offre !
Apparte : la basse d'Alain Caron est capable de transformer n'importe quoi en un moment de musique excitant. La reprise de "every breath you take" sur l'album de Leni Stern est une illustration parfaite. La reprise en elle-même est une accumulation de poncifs éculés. Mais la seconde où Caron prend en chorus, tout le bazar s'emballe et on tend l'oreille, en espérant que ça va durer encore un peu...
[Entre les oreilles : Bruze - Leni Stern]
Écrit par O.
le 13 septembre 2003
à 09:35
J'ai adoré Hyperion, mais je n'ai jamais pu lire le second. J'ai toujours coincé après quelques pages... la référence absolue, en SF, pour moi, en dehors de Gibson, naturellement, c'est "Snow Crash" de Neal Stephenson. LE livre qu'il faut avoir lu.
La deuxieme partie d'Hyperion est a chier, en comparaison. L'impression que c'est pas le meme ecrivain.
Ma reference absolue a moi, c'est la Nuit des Temps, de Barjavel. C'est ce qui m'a donne le gout de la SF et depuis j'ai pas reussi a trouver la meme combinaison entre bonne SF et beaute de l'ecriture.
Mais je n'ai pas lu Snow Crash, et je veillerai a combler ce manque impardonnable, si tu le dis.
Le problème de Snow Crash, c'est la traduction. Je le clame haut et fort : la version française chez Denoël, intitulée (bêtement) "le samouraï virtuel" est déplorable et détestable. Je l'avais achetée pour une copine, j'ai lu les 5 premières pages, et j'ai jeté le bouquin. En VO ou rien...
N'oublions pas la "récente" trilogie (en 6 volumes, dans sa version française) de Peter F. Hamilton: Rupture dans le réel (The Reality Dysfunction). Une incroyable saga, probablement bien traduite par un vieux routard, Jean-Daniel Brèque, qui a déjà commis L'Echiquier du Mal de Dan Simmons.
Exceptionnel.
N'oublions pas non plus le Cycle des Seuils (sic: The Gaps) de Stephen R. Donaldson, celui des Chroniques de Thomas l'Incrédule. Ça m'étonne que tu ne le mentionnes pas, O.
Pour la petite histoire, le traducteur du Samouraï Virtuel, Guy Abadia, est aussi celui d'Hypérion de Dan Simmons... Il ne doit donc pas être tellement mauvais :)
Et plus fort que le Samouraï, L'Age de Diamant du même Neal Stephenson. Superbe (avec une petite déception pour la fin). Je ne suis pas arrivé à finir Cryptomicon (curieusement Cryptonomicon en anglais) après 2 tentatives -- mais il faut que je m'y remette. Bon sang.
Paul, tu diras ce que tu voudras, mais un traducteur capable de parler du manche d'un sabre et qui nous traduit Uncle Enzo dans ce contexte par "tonton Enzo", je suis contre.