Encore une preuve !

Les Irakiens ont des armes chimiques, on vous l'avait dit ! En maintenant, on plus, on vous les montre !

Et on voit arriver cinq caisses fatiguées avec des masques à gaz et des tenues de protection chimique. Déjà, personne n'a l'air de se demander combien de personnes on peut protéger avec ces cinq pauvres caisses. Ca doit être pour Saddam, sa femme, son fils, et les nounous.

Ensuite, personne ne se demande non plus pourquoi elles sont dans un hôpital, ces tenues de protection. Surtout dans un pays qui a connu une guerre de plus de dix ans avec des armes chimiques dans les deux camps...

Ah, et puis les troupes britanniques sont entrées hier, ou ce matin, dans Basorah. Pardon ? Mais on croyait qu'ils y étaient depuis une semaine ! Mais bon, ne chipotons pas : ils étaient vraiment pas loin. C'est de là qu'ils ont observé la révolte populaire contre Sadam. Enfin presque, hein. Mais ils ont entendu du bruit, donc il a du se passer quelque chose. Sûrement. Hein ?

Personne ne se demande non plus comment des soldats ont pu trouver des caisses dans un hôpital. Il faut donc supposer que, dans la grande tradition occidentale de respect des conventions, on fouille les hôpitaux.

Enfin... si c'était vraiment dans un hôpital. Parce que comme le dit CNN à la fin de chaque info sur son site, sa politique éditoriale ne lui permet pas de donner certaines informations qui pourraient mettre en danger les opérations. Ce qu'on peut lire comme on veut...

Écrit par O. le 30 mars 2003 à 09:21