26 janvier 2003
l'oeil du maître (2)

Comme vous le savez, l'écrivain William Gibson était ces jours-ci au Danemark. Voici en quelques mots sa vision de Copenhague :

Close my eyes and I see wide, cobbled squares in a sort of bluish-gray light, cyclists dressed for the office pedaling along in their own lane, a different disposition of electric light and candles (candles everywhere, relatively).

En français : je ferme les yeux et je vois de grandes places pavées dans une sorte de lumière bleuâtre-grise, des cyclistes habillés pour le bureau qui pédalent sur leurs propres voies réservées, l'éclairage électrique disposé autrement, et des bougies (des bougies partout, pratiquement).

Il a bien résumé l'impression d'espace que donne la ville, la totale intégration du vélo au point qu'on garde ses vêtements normaux (remarquable surtout quand il s'agit des femmes en jupe, robe, et/ou manteau), et les bougies... dont on ne dira jamais assez à quel point elles sont un des éléments phares de l'ambiance domestique.

Écrit par O. le 26 janvier 2003 à 11:38
Réactions