13 janvier 2003
Témoignage, encore...

Reçu de mon amie Claude, ce jour :

Ramallah 13 janvier

Après un week-end sanglant (10 morts encore), on sent la tension continuer à monter à Ramallah comme ailleurs.

Partout on ne parle que des risques qui couvent dans la préparation des élections israéliennes et de la US en Irak. Et les rumeurs vont bon train, on envisage tous les scenarii, on ne parle que de ça, partout. A en oublier la réalité d'aujourd'hui?

Aujourd'hui, arrestation d'un militant du Hamas à Ramallah et pour faire bonne mesure, destruction de sa maison parce que bien sûr, comme toujours on punit toute la famille voire toute la communauté. Punition collective, me direz vous, c'est interdit par la loi internationale ! Oui.

Mais pas ici.

Et je me rappelle l'époque sinistre de l'apartheid en Afrique du Sud. Souvenez vous, quand au petit matin les bulldozers arrivaient et les voitures blindées Afrikaner, accompagnées des molosses que les brutes jetaient au devant des enfants. Dans ces aubes terribles dans les townships misérables les maisons des résistants tombaient, écrasées, éventrées, brûlées.

Les familles, comme ici souvent, n'avaient que le temps de sortir. Conserver sa vie était encore une « chance ».

Les gens de conscience qui ont combattu l'apartheid espéraient ces temps barbares révolus.

Mais pas ici.

En Palestine il y a quelques jours c'est la maison d?une jeune femme qui avait commis un attentat il y a 10 mois et qui y avait laissé sa vie que l'armée israélienne a détruite.

La semaine passée, à Qalandia, « check-point » infernal pour sortir de Ramallah, je m'étonne de la présence encore plus forte que d'habitude des jeeps et des soldats israéliens.

Trois bulldozers aux longs « cous » et « becs » pointus et voraces s'acharnent sur une maison toute proche. C'est comme un ballet de ces jouets mécaniques qui plongent de la tête. Mais cette fois il est mortel, ce sont des murs qui sont abattus, le toit éclaté, les fenêtres explosées. Au soir, quand je reviens, il ne reste rien.

Sur le passage de l'armée israélienne, comme toujours, des ruines.

On essaie d'imaginer leur logique, primaire, coloniale. « Ca va les terroriser, on va les mater » ou d'autres rodomontades criminelles.

Et nous savons tous, qui sommes ici ou y sommes venus, qui savons la réalité terrible de l'occupation, à quel point cette courte vue est stupide. Rajouter la perte du foyer et des biens, des papiers et des souvenirs, d'une vie enfin, à l'occupation générale, à l'humiliation quotidienne, ne peut créer que la colère.
Le désespoir aussi, porteur d'autres destructions.

Spoliation, humiliation, déni de droit, d'identité, vol de terre et de vie, l'occupation israélienne fera éclore une autre génération de résistants, et qui donc, défenseur des valeurs de liberté et d'égalité s'en étonnera ?

La résistance d'un peuple à l'occupation est légitime et même un devoir aux yeux de la loi internationale.

L'occupation et l'oppression sont criminelles.

Ce soir les chasseurs israéliens violent sans cesse le ciel au-dessus de Ramallah.

Claude Léostic
Ramallah
Palestine occupée

Écrit par O. le 13 janvier 2003 à 23:29
Réactions

Je partage, et cela n'étonnera personne, l'opinion de Claude sur la nature de l'occupation israélienne. Seul point que j'aimerais préciser : je sais, et Claude sait, la différence entre les mots "résistant" et "terroriste".

Je ne l'ai jamais caché, pour moi toute personne s'en prenant à une population civile dans un but politique est un terroriste. Ca inclut les attentats palestiniens visant des civils, où qu'ils se trouvent, et ça inclut également tous les soldats israéliens prenant part à ces actes terribles.

Il ne s'agit pas de renvoyer les parties dos à dos : il est pour moi toujours aussi clair que seule la fin de l'occupation pourra amener la paix, avec un retour sur les frontières de 1967, le démantèlement des colonies, ou lorsque c'est possible sans briser la continuité territoriale de l'un ou l'autre état, un échange équitable de terres.

Je refuse toujours d'entendre parler d'offre "généreuse" ou même de négociation ; il n'y a pas grand-chose à négocier sur le principe. Seule les modalités sont négociables. La loi internationale a créé ce problème en préconisant en 1948 une solution imbécile à un problème bien plus vaste, c'est à la loi internationale de réparer dans la mesure du possible les erreurs qu'elle a commises. Mais souvenons-nous que des les années 20, l'affaire était mal engagée quand, dans la Palestine mandataire de la SDN, l'Agence Juive était admise comme organisme officiel sans que soit même fait mention d'un quelconque organisme pouvant représenter "les autres"... musulmans et chrétiens palestiniens.

Israël existe, et c'est irréversible. Qui préconise la destruction d'Israël doit être condamné et dénoncé. Mais qui refuse d'admettre le tort infligé aux Palestiniens est tout aussi condamnable et doit être dénoncé de la même façon.

Je lève mon verre à une Palestine libre et indépendante. Pacifique et pacifiée.

... et à toi, Claude.

Mis à jour par O. le 13 janvier 2003 à 23:49

Je vais rester calme.
Ce texte est un tissu d'infamies contre Israel et contre la decence humaine.

Cette phrase m'a revolte:
"En Palestine il y a quelques jours c'est la maison d?une jeune femme qui avait commis un attentat il y a 10 mois et qui y avait laissé sa vie que l'armée israélienne a détruite."
Cette femme a surtout laisse la vie des gens autour d'elle, rendant sa propre vie aussi valable que celle d'une bombe. Un melange de mepris des victimes innocentes (vraiment innocentes, celles-la), et une apologie a peine deguisee de l'attentat-suicide. Affligeant. Faut-il avoir ce genre d'esprit perturbe pour vivre dans l'entourage d'Arafat ?

La seule valeur de cet article, c'est qu'il rend compte d'une souffrance, d'une colere, et d'une deterioration des valeurs morales d'un peuple. En ce sens il y a une similitude avec mon article sur le lendemain d'attentat, ou la peur et la colere nous appelent a un discours guerrier, et nous poussent a interdire toute idee d'etat palestinien.
La peur peut rendre fou, merci Yves ;-)
Ce texte rend compte d'une rhetorique, meurtriere car justifiant le meurtre par le desespoir, une rhetorique qui fait legion dans une societe palestinienne delabree.

Autre chose, concernant la comparaison entre les kamikazes palestiniens et les soldats israeliens. Il y a une toute petite difference quand-meme: les victimes israeliennes des terroristes palestiniens sont une fin en soi, tandis que les victimes palestiniennes sont soit une erreur, soit une necessite de legitime defense. Ne pas relever ca, c'est un peu comme l'argumentaire comparatif dont je discutais avec Yves: c'est tout mettre sous le tag "terrorisme, meurtre de civils", et c'est effacer l'ethique. La composante "immorale" des attentats est evidente. Et il y a aussi peut-etre quelquechose d'immoral dans l'imposition d'un couvre-feu sur une longue periode, ou dans la destruction d'une maison. Mais chaque crime doit etre juge dans son absolu, et non pas relativement a un autre crime, ou alors le jugement n'existe plus et le crime non plus.

"La loi internationale a créé ce problème en préconisant en 1948 une solution imbécile..."
Le prochain qui me sort que la creation d'Israel a ete une erreur je lui lance une tomate pourrie dans la gueule.

Olivier, heureusement qu'il y a ton avant dernier paragraphe, sur lequel je te rejoins. Ca a du bon parfois la moderation. C'est ca qui m'a fait garder mon calme. Tu l'as echappe belle.

Mis à jour par Michael le 14 janvier 2003 à 07:44

En réponse au commentaire de Michael :

Ce texte est un tissu d'infamies contre Israel et contre la decence humaine.
Non. Il faut savoir regarder certaines choses en face. L'attitude d'Israël vis à vis des populations palestiniennes est bel et bien criminelle en plus d'être parfois imbécile. Je dis ça du haut de quatorze mois d'observation. Claude en est à 18. Mois. On peut ne pas aimer le témoignage, mais on a le droit de respecter le témoin. Qui viendra me dire que je n'ai pas vu ce que j'ai vu, et que Claude ne voit pas ce qu'elle voit ? Toi, Michael ?

Un melange de mepris des victimes innocentes (vraiment innocentes, celles-la),.
Aha. Vraiment innocentes. Je vais être charitable, je ne vais pas relever. Mais c'est vraiment de la charité. Je m'achète mon paradis pour pas cher, là. Tu as conscience de ce que tu écris ?

Faut-il avoir ce genre d'esprit perturbe pour vivre dans l'entourage d'Arafat ?
Michael, si tu commences à traiter mes amies d'imbéciles, il va falloir que tu argumentes un peu mieux. Je ne veux pas revoir ce genre de commentaire. Et je suis ravi d'apprendre que Claude vit dans l'entourage d'Arafat. Avec Ben Laden, je suppose. D'ailleurs chacun sait qu'elle fabrique des ceintures d'explosifs. Roses.

Ce texte rend compte d'une rhetorique, meurtriere car justifiant le meurtre par le desespoir, une rhetorique qui fait legion dans une societe palestinienne delabree.
Il ne justifie pas, il explique. Et la même rhétorique sévit dans une société israélienne non moins délabrée. Tu le sais.

Le prochain qui me sort que la creation d'Israel a ete une erreur je lui lance une tomate pourrie dans la gueule.
La façon dont il a été créé était une erreur. Sur la création en elle-même, rien à redire. Faut juste lire dans mes textes ce qui a été écrit, et ne pas y projeter ce qu'on a envie de lire.

Ca a du bon parfois la moderation. C'est ca qui m'a fait garder mon calme.
Sans commentaire...


Mis à jour par O. le 14 janvier 2003 à 10:05

OK ok j'ai exagere.
Mes excuses aupres de Claude pour mes exces de langage en general. Si j'avais pu ratrapper au vol ce post je l'aurais fait.
Je retire donc les "infamies", "insultes a la decence humaine", et autres "esprit perturbe".

Fais un effort pour l'histoire des victimes innocentes. Moi j'appelle innocent quelqu'un qui n'a pas pris l'initiative du combat, qui vivait sa vie hors du champ de bataille autant que possible et s'est fait degommer. Ca exclut donc les soldats, les activistes, et les lanceurs de pierres et autres projectibles nuisibles. Et toi, Olivier, c'est quoi ta definition d'une victime innocente ?
Pour un point de vue plus professionel, va voir a l'adresse suivante:
http://www.ict.org.il/casualties_project/stats_page.cfm

Concernant "l'erreur de la creation d'Israel", susceptible et parano que je suis, moi je vois juste la juxtaposition du mot "erreur" et de "creation". Alors certes tu essaies de faire la difference entre le comment et le fait lui-meme. Mais le temps est irreversible, Olivier, et critiquer les comment des evenements, c'est jamais tres loin de critiquer l'evenement en soi.

Maintenant, pourrais-tu commenter les points que tu n'as pas cite ?
As-tu de la pitie pour la femme-kamikaze (enfin son souvenir) comme CLaude ?
Persistes-tu a comparer l'ethique des attentats et l'ethique des incursions de Tsahal ou de l'occupation ?
Comprends-tu que les crimes ne se comparent pas ?

On continue...

Mis à jour par Michael le 14 janvier 2003 à 12:44

OK ok j'ai exagere.
Mes excuses aupres de Claude pour mes exces de langage en general. Si j'avais pu ratrapper au vol ce post je l'aurais fait.
Je retire donc les "infamies", "insultes a la decence humaine", et autres "esprit perturbe".

Dont acte.

Fais un effort pour l'histoire des victimes innocentes. Moi j'appelle innocent quelqu'un qui n'a pas pris l'initiative du combat, qui vivait sa vie hors du champ de bataille autant que possible et s'est fait degommer. Ca exclut donc les soldats, les activistes, et les lanceurs de pierres et autres projectibles nuisibles. Et toi, Olivier, c'est quoi ta definition d'une victime innocente ?

J'appelle victime toute personne tuée par une armée d'occupation, à laquelle - puisque occupation il y a - je n'accorde même pas la notion de légitime défense. Si tu étais palestinien tu lancerais des pierres. Tu irais à des manifestations. Pour ce « crime » tu serais étiqueté « terroriste ». Ta maison pourrait être détruite, te jetant toi, tes parents et probablement tes voisins aussi à la rue. Israël a le droit de défendre son territoire, mais pas d'occuper le territoire du voisin. C'est aussi simple que ça.

Cela dit pour moi les israéliens tués au cours des attentats sont tout autant des victimes que les Palestiniens tués chez eux. De leur côté de la frontière.

Si tu étais palestinien, tu jetterais des pierres. N'oublie jamais ça.

Pour un point de vue plus professionel, va voir a l'adresse suivante:
http://www.ict.org.il/casualties_project/stats_page.cfm

Chaque camp a ses propres statistiques. Les deux les trafiquent. J'ai des doutes assez furieux sur les 814 « combattants ». Tu devrais jeter un oeil aux statistiques des blessés...

Concernant "l'erreur de la creation d'Israel", susceptible et parano que je suis, moi je vois juste la juxtaposition du mot "erreur" et de "creation". Alors certes tu essaies de faire la difference entre le comment et le fait lui-meme. Mais le temps est irreversible, Olivier, et critiquer les comment des evenements, c'est jamais tres loin de critiquer l'evenement en soi.

Pas très loin, peut-être. Mais il y a bel et bien une différence sématique. Je n'y peux rien, moi, si les gens qui lisent font des amalgames qu'une simple analyse du texte contredit formellement.

Maintenant, pourrais-tu commenter les points que tu n'as pas cite ?

Allons-y?

As-tu de la pitie pour la femme-kamikaze (enfin son souvenir) comme Claude ?

Il faudrait que je demande à Claude de quelle femme exactement elle parlait. Si c'est celle à laquelle je pense, je connais son frère. Il a pris une balle dans la tête au cours de la première Intifada, et depuis il ne peut plus parler. Si c'est celle à laquelle je pense, son fiancé a été abattu quelques semaines avant l'attentat. Une coïncidence, naturellement. Autre coïncidence, son oncle aussi avait été abattu peu avant. Mais je peux me tromper. Et puis, ce ne sont que des coïncidences.

Alors ai-je pitié ? Non. Pas d'elle. Ni du salaud qui a ordonné la destruction de sa maison. Qui abrite naturellement tout un tas de gens qui n'y étaient pour rien. Cette politique de destruction de maisons, c'est une infamie. C'est un aveu de faiblesse morale. Ca ne peut qu'encourager les penseurs et auteurs d'attentats à persévérer. Des deux côtés, en attendant, les innocents trinquent. D'eux, j'ai pitié.

Persistes-tu a comparer l'ethique des attentats et l'ethique des incursions de Tsahal ou de l'occupation ?
Comprends-tu que les crimes ne se comparent pas ?

Tsahal, connais pas. Je ne donne pas de petits surnoms à une machine à tuer, à écraser, à déchiqueter.
Alors, revue de détail :

- « incursions » : je me souviens des stands de légumes écrasés au marché de Jénine. Mon ami Samer atteint de six balles dans le dos dans sa voiture. Ce journaliste que je connaissais, Imad, vidé de son sang devant la foule maintenue à distance. Je me souviens du bruit des balles sur le rideau de fer de la boutique dans laquelle je m'étais réfugié. Parce que j'étais probablement aussi un terroriste : j'étais dehors dans la rue à acheter une casserole.

- « occupation » : trois millions de personnes privées de leurs droits les plus élémentaires, nourriture, soins, éducation, circulation, logement parfois.

A la barbarie d'individus, le rempart de la civilisation contre la barbarie répond par plus de barbarie d'état. Exécution extrajudiciaire ne rime pas avec démocratie ou civilisation. Destruction de maisons, spoliations, colonisation, malgré les apparences, ne riment pas avec civilisation.

Ces attentats sont atroces, mais ils ne sont qu'un symptome. La maladie, c'est l'occupation.

Et n'oublie jamais, Michael. Tu as trente ans. Si tu étais palestinien, tu serais né sous occupation israélienne. Tu aurais vu pendant la première intifada partir et parfois mourir une partie de ta famille. Ta scolarité aurait été rythmée par le son des blindés des forces d'occupation. Chaque jour, en te rendant à la fac, en admettant que tu puisses y aller, tu aurais été tributaire du bon vouloir d'un môme de 18 ans qui, d'un signe de tête ou d'un mouvement du poignet, aurait pu te renvoyer chez toi.

N'oublie jamais, Michael. Je te connais. Si tu étais palestinien, tu jetterais des pierres. Ca ferait de toi un terroriste passible de la peine de mort sans jugement.

Diras-tu que, palestinien, tu ne jetterais pas de pierres ?

Mis à jour par O. le 14 janvier 2003 à 14:10

Diras-tu que, palestinien, tu ne jetterais pas de pierres ?

Non je ne jetterais pas des pierres, ni moi ni mes aieux, qui avons tous ete des palestiniens dans leurs pays de naissance. A comparaison pour comparaison... Certes, nous n'avons pas eu un Arafat pour nous exciter, ni un Hamas pour nous embrigader. Nous avons prefere la France au terrorisme. C'etait mieux. Nous n'en sommes pas arrive la ou en sont arrives les palestiniens.

Ton texte se tient Olivier, tu as raison sur beaucoup de points. L'occupation corrompt. Moi aussi j'ai besoin de reflechir (et de voir), avant de repondre.

Mais tu n'as pas besoin de justifier en plaquant leur comportement sur ce qui aurait ete le mien. Eux c'est eux, moi c'est moi. Faut voir ce qu'on peut faire avec ca.

Mis à jour par Michael le 14 janvier 2003 à 14:38

Pour revenir sur l'idée de "victimes innocentes", je voudrai juste ajouter qu'à la différence des palestiniens, les israéliens ont élu un représentant qui a toujours clamer sa haine pour Harrafat et sa volonté a détruire le peuple palestinien, bref à entrer en guerre. Quand un pays entre en guerre c'est toute une nation qui en cours les risques. Les seules victimes israelliennes des attentats réelement innocentes sont celles qui s'opposent à cette guerre.
Les palestiniens à mon sens ne choisissent rien puisque les attentats qui justifient l'agression israelienne sont des actes individuels qui ne sont pas décidés par une entité democratique. Alors là oui on peut dire que ces victimes sont innocentes.

Mis à jour par psyl' le 17 janvier 2003 à 14:19

Un type qui se fait déchiqueter en allant prendre un verre dans un bar, quelles que soient ses opinions politiques, j'appelle ça une victime innocente. Faut pas tout mélanger.

Mis à jour par O. le 17 janvier 2003 à 15:03

les kamikazes palestiniens tuent des juifs parcequ'ils sont juifs, alors que les soldats isreaeliens affrontent et tuent des enemis.
l'armee israelienne commet des crimes de guerre, alors que les kamikazes commettent des crimes contre l'humanite.
la violence n'a jamais ete pas une solution pour resoudre un conflit. (depuis le temps, on le saurait!)

Mis à jour par antigone le 18 avril 2003 à 16:03

Ah parce qu'il y a une hiérarchie entre crime de guerre et crime contre l'humanité ?

Mis à jour par O. le 18 avril 2003 à 16:10

Je me suis retenu, mais après tout, pourquoi...

Ma vraie réponse au commentaire d'Antigone : dire que les Palestiniens sont antisémites est une connerie. Dans leur immense majorité les Palestiniens sont totalement disposés à vivre en paix avec les Israéliens, ou Juifs, appelez-les comme vous voulez. Ils sont bien plus conscients que les Israéliens des liens qui les unissent les uns aux autres. C'est cette conscience qui manque à Israël pour cesser d'être une tyrannie et initier la décrue de la spirale de haine.

Mis à jour par O. le 18 avril 2003 à 16:20