25 novembre 2002
Bien comme il faut !

Je sais, je sais, je passe souvent pour un puriste. Je fais la fine bouche sur une note de travers, mais surtout je fronce les sourcils sur une absence d'originalité, un air de déjà vu... j'en demande toujours plus aux musiciens que j'écoute.

Mais bon, je ne suis pas exactement un dogmatique non plus. La preuve ? Je viens de passer une bonne demi-heure sur le site web de Diana Krall qui, si elle donne parfois avec un peu d'auto indulgence dans le sirupeux et a de plus en plus tendance à faire de la musique qui s'acccorde peut-être plus à son apparence de poupée qu'à ses goûts profonds, n'en reste pas moins une pianiste de jazz tout à fait respectable, doublée d'une chanteuse agréable.

Voilà. De temps en temps, un bol de bonne soupe ne peut pas faire de mal !

Écrit par O. le 25 novembre 2002 à 12:28
Réactions

Quelqu'un qu'on a beaucoup vu à la télé dans des pubs pour son album "come away with me", c'est Norah Jones, dans le style.

Ce qui est sympa, c'est qu'elle -- elle ou son producteur/maison de disques/etc. -- met à disposition tout l'album en mp3 ou en Real sur son site. Même si ce n'est pas franchement très bien enregistré.

http://norahjones.com/

Mis à jour par gemp le 25 novembre 2002 à 13:13

Parlons musique : j'ai découvert, il y a 2 ans, ce que, pour moi, signifiait réellement faire et écouter de la musique. Dans un petit café musique de Mindello (Cap Vert Ile de Sao vincente), j'ai assisté à des concerts qui réunissaient Tito Paris, Bau, Bius et bien d'autres. Rien d'extraordinaire, me direz-vous. Oui, sauf que dans ce petit pays ilien faire de la musique signifie que chacun participe. Personne ne dort, personne ne baille, personne ne s'ennuie. Vous savez chanter, pas de problème : on vous donne un micro et vous chantez, vous savez jouer d'un instrument, pas de problème, vous vous insérez dans le groupe et bien sûr le public capverdien qui nait, vit et meurt avec la musique chante, danse, vit sa musique. J'ai assisté et vécu des moments musicaux les plus forts de mon existence car la musique était vivante, fraternelle et signifiait la joie et le partage. Je précise (pour ceux qui ne connaissent pas la musique capverdienne) que Tito Paris ou Bau sont l'équivalent en renommée là-bas que Johnny Halliday chez nous. Je ne sais aujourd'hui si un concert assis, calme et sans partage me tenterait ici "chez nous"... Amitiés.

Mis à jour par Muriel le 27 novembre 2002 à 13:13