La grenouille de la vie


J’ai eu, un soir de février 2006, un acci­dent vascu­laire céré­bral. Je m’en suis mieux sorti que beau­coup. Comme séquelles, juste des problèmes de concen­tra­tion, de mémoire, et une aphasie d’en­ver­gure variable.

Pour tenter de m’en débar­rasser, j’ai écrit un journal. De ce journal est né un livre, édité par les éditions Cit’inspir. Si vous désirez l’acheter, cliquez ici.

Une femme est entrée dans la chambre. Elle portait une blouse blanche, donc elle était médecin. Elle m’a parlé. Elle avait une sorte de calepin dans la main. Elle me montrait une silhouette dessinée sur le calepin. Mais je ne compre­nais pas de quoi elle parlait. C’était « normal », puisqu’elle parlait allemand.
Alors elle a recom­mencé, et là je compre­nais, « natu­rel­le­ment », puisqu’elle parlait fran­çais. Je me suis douté que j’avais un problème, car « avant », je compre­nais aussi l’allemand, et là, non. Curieux.
Quand elle a parlé en fran­çais, j’ai compris ce qu’elle me deman­dait. Elle me deman­dait de lui dire ce qui était dessiné sur son calepin. Oh, je savais ce que c’était. Natu­rel­le­ment. Quelle ques­tion idiote !
C’était une  … mince.

Je n’ai pas trouvé le mot.

[le mot était : lapin] 

couverture

follow

contact

  • Non, je ne suis pas sur Facebook